Crée en 2003, le réseau européen pour l'Afrique centrale, EurAc en sigle appelle, dans un communiqué publié ce mercredi 3 mai, à des nouvelles sanctions contre le pouvoir de Kinshasa, qu'il accuse de ne pas appliquer l'accord du 31 décembre.
Les sanctions infligées par les Etats-Unis et l'Union Européenne aux proches du président Joseph Kabila sont "illégales" d'après le droit international, affirme Lambert Mende, le ministre de la communication et Porte-parole du gouvernement.
"Il s’agit de sanctions à l’encontre de personnes, non à l’encontre du peuple congolais", explique un communiqué de l"Ambassade des Etats-Unis à Kinshasa.
Après les Etats-Unis, l'Union Européenne est sur le point de prendre des sanctions individuelles contre des officiels congolais, apprends-t-on des sources concordantes.
Dans son intervention depuis la Commission des droits de l'homme du Congrès américain cet arpès-midi, la chercheuse de Human Rights Watch demande "plus de pressions" au président Kabila, dressant au passage un bilan désastreux de la situation des droits de l'homme RDC.
L'Envoyé spécial américain dans la Région des Grands Lacs, Tom Perriello s'est exprimé devant la Commission des droits de l'homme du Congrès américain cet arpès-midi, disant craindre "le pire" en RDC et insistant sur les sanctions individuelles.
Proche du président américain élu Donald Trump, Chris Smith, président Républicain de la sous-commission Afrique au Congrès des Etats-Unis est l'instigateur de la résolution 780 publiée le 13 juin 2016 contre le président Joseph Kabila. Il revient à la charge, mettant en garde le président congolais.