Le nombre des « prisonniers politiques » a triplé en une année, estiment une ONG

En République démocratique du Congo, le nombre des prisonniers politiques a triplé en une année alors que l’accord de la Saint Sylvestre avait recommandé au gouvernement congolais des mesures de décrispation, font remarquer les organisations de défense des droits de l’homme.
Prisoners are seen at the Makala prison in Kinshasa on December 18, 2012 from behind the bars of the windows of a court room. AFP PHOTO / JUNIOR D. KANNAH

Alors que l’application de l’accord signé entre l’opposition et le pouvoir congolais en décembre dernier est toujours au coeur d’une interminable polémique, la situation des descriptions, l’ensemble de mesures qui visait à faire libérer des prisonniers d’opinion, stagne.

Outre les fameux sept cas emblématiques, dont les opposants Diomi Ndongala et Jean-Claude Muyambo, des nouvelles arrestations ont lieu à travers le pays et dont le nombre a considérablement augmenté depuis le début de l’année, comme les signalent plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, y compris l’ONU.

Entre septembre 2016 et septembre 2017, le bureau conjoint de l’ONU aux droits humains indique avoir répertorié 151 personnes incarcérés pour des opinions politiques alors que cette catégorie de prisonniers n’atteignait qu’une cinquantaine.

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Pour sa part l’ONG Association Congolaise pour l’accès à la Justice (ACAJ) indique que ses chiffres sont passés de 200 à au moins 600 personnes détenus pour leur engagement politique contre le pouvoir de Kinshasa.

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