Le G7 exige la tenue des élections cette année et appelle au départ de Nangaa

Le week-end dernier, Corneille Nangaa, président de la CENI, a affirmé « qu’il n’est pas possible d’organiser les élections présidentielle, législatives et provinciales avant la fin de l’année 2017 ».

Pour la coalition du G7, composante de l’opposition membre du Rassemblement, la déclaration du président de la CENI prouve « une fois de plus de confirmer qu’il est au service de Monsieur Kabila et de sa mouvance dont il exécute servilement les instructions et les stratégies »

La plateforme qui soutient la candidature de l’opposant Moïse Katumbi à la présidentielle fait savoir que M. Nangaa n’a aucune qualité d’annoncer le report des élections. »Quoiqu’il en soit, ni la Constitution, ni la loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI ne donne à son Président le pouvoir de décider du renvoi d’une élection« , dit le G7 dans son communiqué à l’issue d’un point de presse ce lundi à Kinshasa.

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« Le G7 condamne avec la plus grande fermeté la partialité du Président de la CENI et désapprouve catégoriquement le renvoi sine die des élections en violation de la Constitution, de l’Accord de la Saint Sylvestre et de la Résolution 2348 (2017) du Conseil de sécurité des Nations Unies« , ajoute ce communiqué

Rappelant son message de juin dernier, le G7 dit continuer à exiger de la CENI la publication du calendrier électoral « tenant compte de la date buttoir du 31 décembre 2017 tel que convenu dans l’Accord de la Saint Sylvestre. »

« Le G7 soutient qu’il est toujours possible d’organiser les élections présidentielle, législatives et provinciales d’ici au 31 décembre 2017 ainsi que, du reste, l’a affirmé l’Organisation Internationale de la Francophonie dans son communiqué publié à l’issue de sa rencontre avec le Président de la CENI« , insiste la coalition dirigée par Pierre Lumbi

Par ailleurs, le G7 dit noter « que la déclaration de Monsieur Nangaa est un aveu d’échec de la direction actuelle de la CENI et de son incapacité de conduire, en toute indépendance et impartialité, le peuple congolais à des élections libres, transparentes et crédibles ». Par conséquent, explique son communiqué, il exige « la redynamisation de la CENI comme prévue dans l’Accord politique global et inclusif du Centre interdiocésain de Kinshasa, signé le 31 décembre 2016.« 

4 comments
  1. Au lieu de passer votre temps a claironer sur des elections dans un pays occupe, pourquoi ne pas soutenir ceux qui veulenet en decoudre avec la machine d’occupation? Qui fait semblant de ne pas comprendre est complice de l’occupant.

    1. Oui, il est temps de passer aux declarations steriles a l’application immediate de l’Article 64 et d’emboiter le pas aux vaillants Burkinabe pour nous debarasser de la Voyoucratie sanguinaire que pilote le Rwando-Tanzanien se bombant la poitrine a Kingakati avec de traitres de l’acabit d’un Nangaa, Minaku et Tshibala.

      Ce Pays n’appartient pas a ce Voyou et ses frangins, eux qui n’ont fait que s’enrichir et tuer les Congolais.

      Trop c’est trop !

  2. Que le president de la ceni demissionne de ses fonctions.ce n’est pas normal et aussi nos opposants il est temps de passer a l’action ensemble avec le peuple

  3. Corneille Naanga est allé trop vite et a violé les Accords de Saint Sylvestre. Il doit démissionner au lieu d’attiser la tension politique et populaire dans le pays. Il est membre de la MP et doit répondre devant la Plénière dela CENI qui est l’Organe délibérant de cette Institution d’appui à la Démocratie en RDC

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