Étiquette : Xenophobie

HomeXenophobie

Dans un communiqué dont la copie est parvenue ce mardi 10 septembre à la rédaction de POLITICO.CD, l'Ambassade de la Rdc à Prétoria invite ses ressortissants attaqués directement ou indirectement de la contacter. "Pour ce faire, elle demande qu'une description des faits, accompagnée des preuves tangibles soit transmise au bureau de l'Ambassade chargé des affaires publiques", indique t-on. Aux dernières nouvelles, 600 nigérians ont été rapatriés dans leur pays. Et l'attaque du dimanche 08 septembre à Johannesburg a fait deux morts, plusieurs magasins ont été vandalisés. Rappelons qu'en Rdc, plusieurs personnes ont organisé des marches pacifiques, et ont également ménacé les magasins appartenant aux sud africains. Jeancy Ngampuru/POLITICO.CD

Avant l’investiture de son gouvernement par l’Assemblée nationale ce vendredi 06 septembre, le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, a annoncé que la Ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza, pourra se rendre à Pretoria dans les jours à venir si les violences xénophobes en Afrique du Sud mettent en insécurité les ressortissants de la RDC. « A ce sujet et face à la situation de xénophobie qui prévaut actuellement en Afrique du sud, la Ministre d’Etat et Ministre des Affaires Etrangères sera chargée de prendre langue avec les Autorités sud-africaines et s’il échet, de faire le déplacement de Pretoria pour s’assurer de la sécurité de tous nos concitoyens », a déclaré le Premier ministre. Notons que 6 congolais ont perdu la vie et plusieurs ont vu leurs commerces saccages et pillés lors des dernières attaques xénophobes en Afrique du Sud. En represailles, les congolais ont manifesté à Kinshasa et à Lubumbashi en ciblant les batiments diplomatiques et les intérêts sud africains établis en RDC. Thierry Mfundu

L'ambassade de la République démocratique du Congo en Afrique du Sud a tenu à démentir une rumeur faisant état d'une opération de rapatriement volontaire des congolais vivants en Afrique du sud lancée par celle-ci, à la suite des actes de xénophobie dont ils sont victimes. "L'ambassade de la République démocratique du Congo à Pretoria informe la communauté congolaise résidant en Afrique du sud que la rumeur relayée sur les réseaux sociaux invitant la communauté congolaise à prendre contact avec un présumé chargé de rapatriement volontaire des congolais suite aux actes de violences perpétrés contre les citoyens étrangers est fausse. Ce message n'émane pas du gouvernement congolais", indique l'ambassade dans un communiqué. Le Chef de la diplomatie congolaise Félix Tshisekedi a au cours du lancement de la cinquième édition du forum économique Makutano, a condamné avec fermeté les assassinats et tueries perpétrés en Afrique du sud ces derniers jours contre les étrangers, notamment les congolais. Le bilan fait état de 6 congolais tués. " L'ambassade appelle la communauté congolaise à faire preuve de la plus grande vigilance ", indique le communiqué.

Ce vendredi 06 septembre 2019, les manifestants en colère ont incendié et saccagé un shop Vodacom Congo situé à place commerciale dans la commune de Limete. Les manifestants venus des plusieurs coins de la ville se sont donnés rendez vous devant ce batiment qui abrite un shop de cette entreprise, succursale de l'entreprise des Télécoms sud africaine Vodacom. Arborant des calicots et des banderoles contre la xénophobie, ils ont mis le feu dans le bâtiment sous l'impuissance de la police dont un sous commissariat se situe à quelques mètres du bâtiment. Ils ont aussi incendié les tables des changeurs de monnaie et de cabines téléphonique qui se trouvent à la devanture de ce shop. Heureusement, le feu n'a pas brûlé tout l'immeuble et on ne deplore aucune victime humaine hormis les dégâts matériels. Le calme est revenu après quelques heures suite à l'intervention des forces de l'ordre venus en renfort du commissariat de Limete. Plusieurs manifestations ont eu lieu dans d'autres parties de la ville dont l'ambassade de l'Afrique du Sud dans la commune de la Gombe et devant le supermarché Shoprite dans la commune de Kintambo. Il s'agit des événements organisés sur appel des plusieurs mouvements associatifs pour dénoncer les attaques xénophobes dont sont victimes les citoyens congolais établis en Afrique du Sud. Des attaques xénophobes en Afrique du Sud que le président de la République Félix Tshisekedi a dénoncé au cours de son allocution à la 5e édition du forum économique Makutano. Thierry Mfundu

Dans un communiqué en date du 05 septembre, Vodacom congo condamne les attaques xénophobes subies par les citoyens congolais en Afrique du Sud. "Vodacom Congo condamne vigoureusement les attaques perpétrées ces derniers jours contre nos concitoyens congolais basés en Afrique du Sud," peut on lire dans ce communiqué du département Coporate Affairs de cette entreprise de Télécom. "Etant une entreprise respectueuse et promotrice des droits humains, Vodacom dénonce toutes formes de violence, principalement, celles contre les ressortissants étrangers résidant en Afrique du Sud. Ces violences compromettent la coopération économique sur le continent et porte atteinte à l'unité ainsi qu'à la solidarité entre les États africains," ajoute le communiqué. Et de poursuivre: "A toutes les familles congolaises victimes de tels actes, Vodacom Congo compatit de tout cœur à leur douleur. Nous invitons également tous les pays africains à protéger les droits de l'homme en luttant contre toute forme de xénophobie et d'escalade de représailles afin de prévenir les crises touchant les droits des citoyens partout en Afrique." Le communiqué rappelle que Vodacom Congo soutien le 16ème Objectif de Développement Durable qui vise la paix ainsi que le respect des droits humains pour un monde meilleur. Plusieurs shops de cette entreprise fillliale du groupe sud africain vodacom ont été attaqué par des manifestants ce jeudi 05 septembre pour dénoncer les attaques xénophobes contre les citoyens congolais en Afrique du Sud. Thierry Mfundu

Après les manifestations violentes qui ont émaillé la ville de Lubumbashi après les attaques xénophobes subis par les citoyens congolais en Afrique du Sud, le Gouverneur du Haut Katanga, Martin Kyabula a appelé les Haut Katangais au calme et à preserver la paix entre la RDC et la République Sud Africaine. "Nul peut saluer la violence sous toutes ses formes. L'exécutif provincial du Haut-Katanga condamne les attaques xénophobes dont sont victimes nos frères et sœurs en RSA et ne peut en aucun cas encourager les pillages des commerces sud-africains à Lubumbashi," a écrit Jacques Kyabula, gouverneur du haut Katanga sur son compte Twitter. Et de poursuivre: "Je demande à tout Haut-Katangais d’œuvrer pour la promotion de la paix entre les deux nations (Afrique du Sud et RDC ) car l’économie de ces deux pays est tributaire des relations fraternelles." Il sied de rappeler que deux personnes ont été blessés par balles dans une manifestation spontanée ce jeudi 05 septembre au centre-ville de Lubumbashi contre la Xénophobie en Afrique du Sud. Condamnant les attaques Xénophobes de ce qui se passe en Afrique du sud, plusieurs mouvements associatifs des jeunes dont la Lucha, sa branche de Lubumbashi, ont organisé ce jeudi 05 août 2019, un sit-in devant le consul Afrique du sud, situé sur le boulevard Lumumba (Arrêt Nzambe Malamu). Tout était parti du petit marché des souliers usagers (marché Eureka), situé non loin de la chaine Malaika, Radiotélé. Les marchands de ce petit marché, les motards (taximan moto) se sont joint …

Condamnant les attaques Xénophobes de ce qui se passe en Afrique du sud, plusieurs mouvements associatifs des jeunes dont la Lucha, sa branche de Lubumbashi, ont organisé ce jeudi 05 août 2019, un sit-in devant le consul Afrique du sud, situé sur le boulevard Lumumba (Arrêt Nzambe Malamu). Tout était parti du petit marché des souliers usagers (marché Eureka), situé non loin de la chaîne Malaika, Radiotélé. Les marchands de ce petit marché, les motards (taximan moto) se sont joint à l’appel du mouvement citoyen Lucha, de manifester pacifiquement contre les attaques xénophobes en Afrique du sud. Arrivé sur le lieu, les manifestants ont brûlés les pneus, s’en est suivi un jeu des pierres, qui a cassé plusieurs fenêtres du bâtiment abritant le consulat. Au même moment vers le centre ville, des actes de pillage d’une manifestation spontanée qui s’est créé, a été signalé dans un magasin d’habillement situé sur boulevard Laurent Désire Kabila coin Lomami, supposé appartenir à un sud-africain. “La police anti-émeute est intervenu au lieu où il y a eu pillage, et a fait usage des gaz lacrymogènes ainsi des armes létales pour disperser ceux qui tentent de s’y opposer ” a confié à Politico.cd un chercheur à l’IRDH, Bilan, “ deux blessés par balles ”. A l’heure où nous quittions la ville, la patrouille de la police continue de circuler dans le centre ville. Même chose au consulat de l’Afrique du sud comme d’autres établissements appartenant aux sud-africains situés sur l’avenue Kilela-balanda. Jusque-là, aucun mort enregistré …

L'Hôtel de ville de Kinshasa a accusé réception de la lettre d'information lui adressée par Fils Mukoko, citoyen congolais et membre de l'UDPS en date du 3 septembre, faisant état de l'organisation d'une marche pacifique à Kinshasa vendredi 6 septembre afin de dénoncer des actes de violences perpétrés par les sud-africains contre les étrangers, notamment les congolais. "Je suis au regret de ne pas pouvoir prendre acte de votre activité compte tenu du climat tendu caractérisé par l'investiture et la mise en place du gouvernement de la République dont les premiers jours d'existence doivent être apaisés. Toutefois, j'invite une délégation de votre structure ce jeudi 05 septembre 2019 à 14 heures à mon cabinet pour un échange à ce sujet", a écrit le vice-gouverneur Néron Mbungu dans son accusé de réception. L'Hôtel de ville a en outre instruit le commissariat provincial de Police nationale congolaise et les bourgmestres des communes " de veiller à l'exécution de cette décision ". En cette date, d'autres manifestations contre la xénophobie en Afrique du sud ont été organisées notamment au consulat de ce pays à Lubumbashi, où la police est intervenue pour disperser les membres de la société civile et d'autres lushois qui ont répondu présent à cet appel.

Des centaines de personnes sont descendues dans les rues ce matin à Lubumbashi, au sud-est de la République démocratique du Congo pour protester contre des attaques xénophobes dont les Congolais sont victimes en Afrique du sud depuis dimanche dernier. Répondant à l'appel des mouvements citoyens, des centaines de personnes sont descendues dans les rues ce matin pour manifester contre des attaques xénophobes en Afrique du Sud, dans les rues de Lubumbashi, ville congolaise où la majorité des Congolais vivant du côté de Pretoria sont originaires. Des militants du mouvements LUCHA, mais également ceux d'autres organisations et associations ont calmement marché pour appeler les autorités congolaises à prendre des mesures de rétorsions contre l'Afrique du Sud. Des dizaines des personnes ont campé devant le Consulat de l'Afrique du Sud dans la ville. D'autres par contre se sont attaquées à des intérêts d'origines sud-africaines dans la ville. Nos journalistes ont vu des personnes pillé un magasin de la chaîne des prêts à porter, MR PRICE (Mister Price) dans la ville, emportant veloutements et biens. La police congolaises s'est également déployées pour protéger la plus part de bâtiments représentant des intérêts de Pretoria dans la ville. Depuis dimanche, des sud-africains sont descendus dans les rues, à l'appel de plusieurs mouvement nationalistes, prenant en chasse les étrangers vivant sur leur sol. Selon des sources concordantes, au moins 5 personnes sont mortes dans ces attaques, toutes des étrangers. Un congolais aurait également été tué, lynché par des sud-africains.

Suite aux violences perpétrées en Afrique du Sud depuis dimanche 01 septembre dernier, Martin Fayulu et Moïse Katumbi, tous deux membres de la coalition Lamuka, ont dans leurs tweets du mercredi 04 septembre, condamné ces traitements xénophobes que subissent les immigrés africains sur le sol sud africain. Pour Martin Fayulu, qui séjourne actuellement à Cape town pour un atélier sur la démocratie, le plus important c'est de prôner sur la fraternité, car c'est l' un des héritage de Mandela. "Nos destins sont liés et en ces temps de défis majeurs, nous avons besoin de fraternité. C'est aussi ça l'héritage de Mandela", a dit Martin Fayulu. De son côté, Moïse Katumbi estime que de tels actes de xénophobie doivent être réprimés pour le bien être du continent. "Les actes de xénophobie inqualifiables et impardonnables commis en Afrique du Sud par des extrémistes doivent être sévèrement réprimés. Il y va de l'avenir de notre continent", a t-il souligné. Le président de la plateforme Lamuka a par ailleurs dit que l'Afrique a besoin de l'unité et a manifesté sa compassion aux victimes. Notons que plusieurs personnalités congolaises ont également condamné ces actes xénophobes. Il sied de rappeler que depuis le dimanche, les ressortissants étrangers africains vivant en RSA sont victimes des violences xénophobes. Leurs magasins sont détruits et pillés et d'autres personnes sont mortes. Jeancy Ngampuru /POLITICO.CD

Nos Podcast

L’audio débarque sur POLITICO.CD. Suivez nos discussions au coeur de la politique en temps réel