Agression dans l’Est: Kinshasa accuse Kigali d’acheminer des renforts en troupes et en équipements en RDC

Les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont de nouveau accusé le Rwanda de violations constantes et de la non-observance des engagements souscrits.

Dans une communication faite ce mercredi 29 mars, l’armée congolaise affirme que le Rwanda continue de distraire la communauté internationale et d’acheminer des renforts en troupes et en équipements en République démocratique du Congo.

« Resté dans la posture d’agression, son armée, les Forces de Défense du Rwanda et leurs supplétifs du M23 ont attaqué, ce mardi 28 mars 2023, la cité de MWESO en territoire de Masisi, malgré le déploiement de la Force Régionale. Les combats encore en cours ont provoqué des dégâts collatéraux et le déplacement des populations », a déclaré le Lieutenant-Colonel Ndjike Kaiko Guillaume, porte-parole de l’armée dans le Nord-Kivu.

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Pour les FARDC, l’attitude de l’armée rwandaise démontre clairement la détermination du pouvoir de Kigali à défier la Communauté internationale et à ne pas respecter les recommandations ni de l’Union Africaine, encore moins de la Communauté de l’Afrique de l’Est à laquelle ce pays appartient.

Nonobstant, les forces armées congolaises ont tout de même réitéré leur détermination pour en finir définitivement avec ce qu’elles qualifient d’aventures des RDF et des terroristes du M23 en RDC.

Depuis la matinée du mardi 28 mars, le M23 a lancé des attaques ciblées contre les positions de l’armée congolaise à Mweso dans le territoire de Masisi en province du Nord-Kivu.

Les terroristes du M23 et alliés qui avaient pourtant annoncé leur retrait de la cité ont depuis 24 heures, progressé et pris une bonne partie de la cité, ont témoigné des sources de la société civile locale alertant sur le renfort des terroristes.

Selon les informations de POLITICO.CD, les réfractaires du M23 ont reçu du renfort de l’ADF dans leurs positions stratégiques vers Kyahemba en groupement Bakombo mais aussi vers Muhongozi et Kitchanga, profitant de l’accalmie observée ces derniers jours.

Entre-temps, les terroristes sont aussi accusés de recruter des jeunes pour la plupart des mineurs qu’ils soumettent à une formation militaire accélérée pour les utiliser sur les lignes de fronts.

Carmel NDEO

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