Le feu n’a pas cessé sur les lignes de front au Nord-Kivu. Ce samedi, les affrontements sont signalés dans le territoire Masisi, actuel épicentre des hostilités. Les rebelles du M23 ont de nouveau violé le cessez-le-feu et ont lancé des assauts répétées sur plusieurs positions de l’armée.
Dans un communiqué parvenu à POLITICO.CD, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo confirment ces informations et informent une fois de plus l’opinion tant nationale qu’internationale sur des récurrentes violations du cessez-le-feu par les M23/RDF en dépit de plusieurs appels y relatif lancés par les différentes organisations sous R
régionales, régionales et internationales.
« En date du 17 et 18 mars 2023, cette coalition terroriste s’est illustrée par des attaques des différentes positions des FARDC notamment à MPATI, KABAYA, NYABIBWE, KADIRISHA, RUBARE, NYAMIMANZU, Chefferie des BAHUNDE en Territoire de MASISI », lit-on dans ce communiqué qui explique que « les affrontements sont en cours ».
Dans la même option, les FARDC en appellent pour une énième fois la Communauté Internationale, l’East African Community/RF (EACRF), le Mécanisme Conjoint de Vérification Elargie ainsi que le Mécanisme Ad Hoc de Vérification de se saisir d’urgence de cette situation et d’en tirer les conséquences qui s’imposent.
Par ailleurs, les Forces Armées de la RDC disent être déterminées à défendre l’intégrité du territoire national et à mettre à l’abri des actes terroristes et barbares du M23/RDF, la population des zones menacées.
En rappel, cette semaine, plusieurs sources sécuritaires ont pourtant affirmé que les rebelles se seraient retirés des nombreuses zones occupées. Comme toujours, ces informations sont issue d’un pire jeu de l’ennemi. Sur terrain, la réalité est autre. Alors que plusieurs personnes ont cru à un calme précaire, les affrontements en armes lourdes et légères se poursuivent entre le M23 et l’armée.
Serge SINDANI
