Sécurité : L’armée rwandaise accuse les FARDC d’avoir bombardé sur le territoire Rwandais

Les Forces Rwandaises de Défense (RDF) ont saisi le Mécanisme conjoint de vérification élargi (EJVM) afin d’enquêter sur les « bombardements transfrontaliers » sur le territoire rwandais par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

Selon un communiqué parvenu à POLITICO.CD, l’armée rwandaise indique qu’entre 9h et 10 h 20 de ce lundi 23 mai 2022, des tirs de roquettes de l’armée congolaise ont frappé les secteurs de Kinigi et de Nyange dans le district de Musanze qui borde également le secteur de Gahunga dans le district de Burera, blessant plusieurs civils et endommageant des biens.

Le porte-parole militaire, le colonel Ronald Rwivanga a déclaré que la situation dans la région est normale et la sécurité est assurée.

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« Les blessés reçoivent des soins et les autorités évaluent l’étendue des dégâts. les autorités engagent également des homologues de la RDC au sujet de l’incident », a-t-il déclaré.

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), appuyées par la la Mission Onusienne et le M23 ont intensifié des combats depuis deux jours à Jomba, dans le territoire de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu. Ce lundi, des détonations d’armes lourdes et légères ont retenti sur les collines surplombant Bunagana, vers la localité de Ruginga, au sud-est de Bunagana, à la frontière entre la RDC et l’Ouganda.

D’après la radio Okapi, les forces de la MONUSCO interviennent aux côtés des FARDC pour repousser une tentative d’avancée des rebelles M23 vers d’autres localités des groupements voisins de Bweza et Kisigari.

Le dimanche 22 mai dernier, la représentante de secrétaire général de l’ONU en RDC, Bintou Keita a condamné avec fermeté les attaques menées par le M23 contre l’armée congolaise et les casques bleus dans la zone de Shangi, territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu.

En effet, dans la matinée de dimanche 22 mai, les militants de M23 ont attaqué les positions des forces loyalistes de la République démocratique du Congo et par la même occasion, celles des casques bleus de la MONUSCO.

De son côté, le Mouvement rebelle du 23 Mars ( M23) dit n’avoir jamais attaqué ni planifié d’attaquer la MONUSCO mais subit actuellement une vaste offensive de la MONUSCO.

« Le M23 n’a jamais attaqué les FARDC mais subit les attaques de celles-ci depuis janvier 2017 lors de son retour sur le sol congolais pour y attendre la mise en oeuvre des accords de Nairobi », précise le porte-parole du gouvernement dans un communiqué datant de ce lundi.

Carmel NDEO

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