Migration des policiers vers le Haut-Katanga: Le général Mushid Yav en mission d’enquête à Lubumbashi

Le commissaire général adjoint de la police nationale congolaise chargé de l’administration, le général Patience Mushid Yav séjourne à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga dans le cadre de l’enquête sur la présence « irrégulière » de 750 policiers en province du Kasaï. Il a été accueilli aux pieds de l’avion par le Colonel Norbert Ilunga, commissaire divisionnaire intérimaire de la PNC dans le Haut-Katanga.

Selon les sources à la PNC dans le Haut-Katanga, le Général Philémon Patience Mushid Yav a promis de sanctionner ceux qui se porteraient coupables dans l’affaire de désertion des policiers. Ceci fait suite aux révélations faites par l’exécutif provincial, Jacques Kyabula Katwe, lors de la table ronde interprovinciale entre les Kasaiens et les Katangais.

« Je suis à la tête d’une forte délégation du commissariat général de la Police nationale congolaise. Nous sommes venus échanger avec les autorités provinciales de l’espace Grand Katanga sur le dossier des policiers déserteurs, démissionnaires venant des autres provinces se retrouvant ici illégalement. Ces démissionnaires, ces déserteurs et ceux-là qui les utilisent illégalement, les sanctions tomberont », a-t-il affirmé.

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Lors de la conférence de presse conjointe sur la restitution de la table ronde interprovinciale clôturée par le Président Tshisekedi le 03 mai, le gouverneur du Haut-katanga, Jacques Kyabula Katwe avait insisté sur la nécessité d’encadrer les mouvements migratoires.

A l’en croire, au moins 750 policiers armés ont quitté d’eux-mêmes le Grand Kasaï pour se rendre dans le Haut-Katanga.

« En ce qui concerne la question sécuritaire, nous nous sommes rendu compte que le mouvement de masse qui vient des 5 Kasaï vers les provinces du Katanga, ce sont aussi des militaires et des policiers armés qui se déplacent avec la population. Et dans le Haut-Katanga, nous avons plus ou moins 750 policiers armés qui se sont déplacés d’eux-mêmes vers le Katanga », avait-il révélé.

Jacques Kyabula avait insisté sur la nécessité de contrôler ces mouvements, l’une des causes de l’insécurité persistante dans sa province.

Adrien AMBANENGO

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