Plus de temps à perdre à l’assemblée nationale. Après le dépôt mercredi 13 octobre du rapport des travaux sur la désignation des membres de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) par la Commission Paritaire opposition-majorité, la chambre basse du parlement veut visiblement passer à la vitesse supérieure.
Ce vendredi 15 octobre, les députés nationaux sont invités pour une plénière avec le seul point à l’ordre du jour, « audition du rapport de la commission paritaire sur la CENI ».
Une plénière de tous les enjeux puisque jusque là les confessions religieuses ne sont pas parvenues à un consensus autour d’un candidat à la présidence de la CENI.
Néanmoins, la commission paritaire mixte instituée par l’assemblée nationale a contre toute attente, rédigé son rapport sur base des procès-verbaux de six confessions religieuses. Dans ces procès-verbaux figure le nom de Dénis Kadima comme remplaçant de Corneille Nangaa à la tête de la centrale électorale, celui qui est d’ailleurs le nœud même du désaccord entre d’une part les six confessions religieuses et d’autre part le duo CENCO-ECC.
Pour tenter de désamorcer la crise, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) s’est dit disposée à revenir à la table des « négociations », en vue d’aboutir à la désignation des animateurs de la Commission électorale nationale indépendance (CENI). C’est ce qu’a déclaré mercredi 13 octobre au cours d’un point de presse à Kisangani, Mgr Marcel Utembi, président de la CENCO et de la plate-forme Confessions religieuses.
Denis Kadima sera-t-il entériné ou pas ? En tout cas c’est le suspens. Toutefois, l’avenir en dira plus.