Présidence de la CENI: les confessions religieuses toujours en désaccords

Pas toujours de compromis entre les les Chefs religieux sur la désignation du candidat Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). À la rencontre de ce samedi 2 Octobre 2021, les désaccords ont persisté.

Selon le Secrétaire Général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), aucun compromis n’a été dégagé entre les six confessions conduites par le Prophète Dodo Kamba ainsi que les deux autres à savoir l’Église du Christ au Congo (ECC) et l’Église catholique.

« Jusqu’à présent pas de compromis, l’avenir nous dira quoi », a lâché l’Abbé Donatien Nshole, au sortir de la séance.

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À la question de savoir quelle sera la prochaine étape, le Secrétaire Général de la CENCO, a aannoncé qu’une nouvelle rencontre est projetée le lundi 4 octobre, pour la suite des discussions.

De son côté, le Pasteur Éric Nsenga, porte-parole de l’ECC reste serein, que la semaine prochaine une conclusion sera trouvée.

 » Nous allons poursuivre les travaux et il y aura une conclusion. Je pense que d’ici la semaine prochaine on sera éclairé. Là on a pas encore un PV, il y a une partie du travail qui va continuer la semaine prochaine. La réunion était prévue sur deux jours, le président arrive aujourd’hui, il n’était pas là, donc le lundi il sera là » a-t-il indiqué.

Du côté des six autres confessions, le Prophète Dodo Kamba, a souligné, qu’il va adresser une correspondance au Président de l’Assemblée Nationale pour lui faire rapport de leurs conclusions.

« Nous avons eu à parler. Nous sommes arrivés à tirer certaines conclusions. C’est ce que nous allons adresser dans une correspondance au Président de l’Assemblée Nationale, par rapport au travail que nous avons fait », a-t-il conclu.

Face à la persistance des divergences de vues, le Président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia a accordé un énième délai supplémentaire de 72 heures aux confessions religieuses pour dégager un consensus pour le remplacer Corneille Nangaa à la tête de la CENI. Mais visiblement, les violons ne s’accumulent toujours pas. Cette situation risque d’impacter sur l’organisation des élections.

Bernard MPOYI

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