Éruption volcanique de Nyiragongo : « Une situation inédite, personne ne l’a vu venir mais elle est sous contrôle » (Félix Tshisekedi)

Le Président Félix Tshisekedi a animé une conférence de presse ce samedi 29 mai dans la soirée en rapport avec la réponse humanitaire en faveur de la population du Nord-Kivu après l’éruption soudaine du volcan Nyiragongo survenue dans le samedi 22 mai.

D’entrée de jeu, Félix Tshisekedi met en garde les uns et les autres sur le fait que l’heure n’est pas à la manipulation politicienne ou aux règlements des comptes en utilisant les mensonges dans le but de faire passer le gouvernement comme n’ayant pas le contrôle de la situation. Il affirme que le gouvernement a bel et bien le contrôle de la situation.

« Je voudrais avant de passer à l’explication de ces mesures, attirer l’attention des uns et des autres sur le fait que l’heure n’est pas à la manipulation comme on le voit dans les réseaux sociaux ou règlements des comptes en utilisant des mensonges, de la manipulation politicienne dans le but de faire passer le gouvernement comme n’ayant pas le contrôle de la situation. Ce que nous avons eu comme réunion aujourd’hui et hier même en conseil des ministres a démontré que nous avons le contrôle de la situation », a-t-il déclaré.

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Alors que la gestion de la situation notamment celle de déplacés est décriée, Félix Tshisekedi estime qu’il s’agit d’une situation inédite dans la mesure où aucun observatoire au monde ne l’a vu venir. A l’en croire les polémiques autour de l’observatoire Volcanologique de Goma n’a plus lieu d’être.

« Il y a d’abord des déplacés suite à cette éruption, il faut expliquer que ces déplacés sont partis parce qu’il y a une situation inédite. D’abord l’éruption elle-même n’a été prévue par aucun Observatoire au monde, c’est une situation inédite. Il y a une polémique sur l’observation Volcanologique de Goma mais cette polémique n’a pas lieu d’être, personne n’a vu venir cela, ça arrive », a-t-il martelé.

Et de renchérir « En suite, il y a une coulée des laves souterraines, qui a ouvert la porte à plusieurs hypothèses, toutes ces hypothèses mettaient en danger la vie de nos compatriotes de Goma et donc il fallait absolument qu’ils évacuent la ville parceque leur vie était en danger et très sincèrement, je préfère avoir des difficultés à prendre des populations en charge plutôt que de voir cette population être décimée par une catastrophe naturelle parce-qu’on n’a pas su anticiper. Voilà pourquoi ce qui ce passe n’était pas prévu et donc ne pouvait pas se passer dans les meilleurs de monde, il fallait bien réfléchir avant de prendre les taureaux par les cornes et c’est ce que nous entrain de faire ».

S’agissant de la prise en charge des déplacés qui tardait à venir, le Chef de l’État explique que les déplacés étaient partis dans plusieurs directions et dans ce contexte, il était difficile d’avoir le nombre exact pour organiser une prise en charge efficace.

« Il y aussi le fait que ces déplacés sont partis dans plusieurs directions et beaucoup d’entre eux ont été reçus soit dans leurs familles comme ceux qui sont allés à Bukavu et Rutsuru peut-être même à Sake soit par des familles de bonne volonté, hospitalières… Et c’est très difficile dans une situation pareille d’avoir le nombre exact de sinistrés pour pouvoir organiser une prise en charge qui soit efficace, voilà pourquoi il y a eu un temps qui s’est passé » explique t’il.

Félix Tshisekedi rassure « qu’aujourd’hui nous pouvons dire que nous sommes en voie d’identifier le nombre de victimes et de pouvoir commencer à déployer et ça a déjà commencé à Sake où des camions citernes contenant de l’eau potable ont été envoyés avec des vivres »

Carmel NDEO

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