L’ouverture des frontières annoncée pour ce samedi 15 août, des ports et aéroports, a été au centre d’une rencontre entre le ministre provincial de la Santé et les services techniques du ministère de la Santé.
Le docteur Joseph Nsambi Bulanda qui a réuni, dans son cabinet de travail, les reponsables de l’Inspection de la Santé, la division et le programme d’hygiène aux frontières, les structures privées qui ont la capacité technique de faire un test de Covid-19 ainsi que le directeur du Grand laboratoire provincial biomédicale de Lubumbashi, ont, dans de leur échange, fait une mise en point de la capacité provinciale à « dépister les voyageurs venant de l’intérieur comme de l’extérieur du pays du Covid-19 », a annoncé le ministre Nsambi à POLITICO.CD
Selon le docteur Nsambi, qui reconnaît le service habilité à être aux frontières – le PNHF (service d’hygiène aux frontières), méconnaît les capacités d’autres structures médicales privées à faire le diagnostic.
« Seul le Grand laboratoire provincial de Lubumbashi a le quitus de délivrer le document (test du Covid-19) en bonne et due forme », a insisté le patron de la Santé en province, ajoutant que « nous devons nous conformer à cette mesure ».
« C’est pour que le document livré par le laboratoire donne la crédibilité à ce document un peu partout », a-t-il dit.
En outre, le docteur Nsambi prévient toutes les compagnies aériennes tant nationales qu’internationales que « personne ne peut voyager sans avoir ce papier du Grand laboratoire, représentant l’institut national de recherche biomédicale (INRB)/Kinshasa en province. Pas d’autres structures, mais seulement celui du Grand laboratoire avec logo de l’INRB ».
Adrien AMBANENGO
