Justice transitionnelle: tenue d’un atelier sur la répression des crimes commis en RDC

Le ministère de la Justice et le Conseil supérieur de la magistrature ont organisé ce samedi 05 août, un dialogue sur la répression des crimes internationaux. Cette activité s’inscrit dans le cadre du processus de justice transitionnelle en République Démocratique du Congo.

L’objectif principal de ce dialogue était de permettre aux acteurs judiciaires congolais d’approfondir leur connaissance sur la poursuite et la répression des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité en RDC. À cet objectif s’ajoute, l’identification des pistes de solutions susceptibles de pousser le système judiciaire de la RDC à mieux relever les défis.

Organisé par le ministère de la Justice et le Conseil de la magistrature, cet atelier a été placé sous l’égide du programme conjoint de l’ONU d’appui à la réforme de la justice. Ce programme est développé par la mission de l’organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO), le PNUD, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme et l’équipe d’experts de l’État de droit.

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Les thèmes de discussion portaient notamment sur l’état des lieux des réformes judiciaires de 2015 à ce jour, la poursuite des auteurs des crimes contre la paix et la sécurité internationale par les juridictions ordinaires ainsi que les poursuites pénales, dans le cadre de la justice transitionnelle.

Concernant le programme d’appui à la réforme de la justice, plusieurs rapports internationaux rapportent que le taux d’impunité, de mauvaise gouvernance et de violation des droits humains fondamentaux a atteint son paroxysme en RDC.

Face à ce mal chronique, le programme de l’ONU en RDC vise à accompagner le progrès sur le renforcement de l’Etat et la mise en œuvre des réformes de gouvernance.

D’après le ministère de la Justice, ce programme veut « lutter contre l’impunité en RDC, dans une perspective de stabilisation et de développement du pays à travers un appui holistique et multidimensionnel à la chaîne pénale ».

La justice transitionnelle est composée de mécanismes judiciaires et non judiciaires, dont la recherche de la vérité, les initiatives pour engager les poursuites, les réparations et autres mesures afin de prévenir la récurrence des nouvelles violations.

Dans ce même ordre d’idées, le président Tshisekedi a instruit le 5 Août, le gouvernement à travers le ministre de Mines, des Finances et des Droits humains, à présenter les dispositions prises par le parlement, dont la substance est de donner une grande quantité de redevance miniere aux victimes du génocide. Ceci va dans le sens de réparation de crime.

Il faut dire aussi que le Chef de l’État congolais a plaidé, à la 52 ème session des Nations Unies, pour la création d’un tribunal international pour les crimes commis dans son pays.

Samuel Nakweti avec ACP

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