Les épreuves préliminaires des examens d’Etat édition 2023 débutent ce lundi 08 mai sur l’ensemble du territoire national.
Dans le territoire d’Irumu en province de l’Ituri, les parents d’élèves déplacés se plaignent de la fixation à 100 000 Franc congolais des frais de ces épreuves nationales par le gouvernement provincial.
Au cours d’un entretien accordé au reporter à POLITICO.CD, ces parents d’élèves jugent de trop, le frais susmentionné au regard des conditions dans lesquelles ils vivent à Komanda et Walendu Bindi. La plupart sont ceux qui ont abandonnés leurs activités dans plusieurs localités des chefferies des Banyali-Tchabi et Walese vonkutu.
« Je suis une femme veuve et déplacée je ne sais pas si mes deux enfants vont participer aux examens d’Etat cette édition. J’ai vraiment d’énormes difficultés pour payer le frais exigé par les autorités de l’EPST. Nous avons essayé de lutter avec la collation mais ici je suis dans l’impossibilité car les chefs d’établissement nous comprennent mais pour l’Exetat ,il n’y a pas même la tolérance. Le gouvernement ne comprend pas notre vulnérabilité et nous n’avons pas l’espoir si nos enfants passeront-ils ses épreuves », s’est alarmée une femme.
Pour cette édition 2023, la somme de 70 000 FC a été adoptée par l’inspection provinciale principale de l’Epst Ituri 1 pour les épreuves préliminaires et 30 000 FC pour la session ordinaire .
Reagan Bin Kakani
