Le Président Félix-Antoine Tshisekedi, en sa qualité de Commandant suprême des Forces armées de la RDC et de la police nationale, a présidé jeudi 3 février à Kinshasa la réunion du Conseil supérieur de la défense dans la salle de réunion de la Cité de l’Union africaine.
D’après la presse présidentielle, cette réunion a été essentiellement consacrée à la situation sécuritaire du pays, spécialement dans la partie Est du territoire national sous état de siège notamment en Ituri et au Nord-Kivu.
Lors de cette réunion, rapporte la même source, Il a particulièrement été question de l’évaluation des opérations conjointes des forces armées de la RDC et de l’Ouganda contre les terroristes intégristes des ADF dans la province du Nord-Kivu et en Ituri, des opérations FARDC- Monusco et des opérations exclusivement FARDC.
Outre les opérations conjointes, la réunion du Conseil supérieur de la défense s’est penché sur la situation sécuritaire qui prévaut dans les hauts plateaux de Fizi au Sud Kivu, de la situation préoccupante dans le haut Katanga avec la résurgence des Bakata Katanga à Mituaba, de la situation des groupes armés dans le Tanganyika et enfin du banditisme et de la criminalité dans les zones urbaines.
Prennent part à cette importante réunion sécuritaire, tous les officiers supérieurs de l’armée et ceux de la police, y compris quelques membres du gouvernement dont le ministre de la défense, porte parole de la réunion.
En République démocratique du Congo, le cœur meurtri des Congolais ne cesse de saigner pour leurs compatriotes arrachés, injustement et sauvagement, et tous les jours à la vie par le fait de l’insécurité récurrente dans le pays et particulièrement par les groupes armés qui écument la population dans la partie Orientale (Ituri, Nord-Kivu, Sud-Kivu).
Et, pas plus tard, qu’à la nuit de mardi 1 février à 2 février mercredi 2022, un bain de sang a, à nouveau, fait plus 50 morts civils des déplacés de la plaine de Savo, près de Bule dans la chefferie de de Bahema Badjere dans le terrain de Djugu selon le bilan établi par l’armée. Une attaque sanglante de la milice Coopérative pour le développement du Congo (CODECO).
Pour certains membres de groupes de pression dont la Lucha, l’état de siège instauré depuis le mois de mai dernier dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu n’a pas encore produit des résultats positifs.
Jugée « inefficace », cette mesure doit être, estiment ce groupes de pression, levée. Car, non seulement les tueries de civils se sont poursuivies. Mais elles se sont poursuivies au même rythme qu’avant l’état de siège.
