Devant les militants, réunis mardi 26 mai 2020 au siège de l’UDPS, le secrétaire général Augustin Kabuya a promis de donner la position du parti après avoir fait son rapport au président Félix Tshisekedi sur la destitution de JM Kabund au poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale.
Le rapport sortira de la réunion extraordinaire, tenue sous sa direction lundi 25 mai au siège du parti, avec les cadres du parti.
Devant les militants hostiles à la coalition FCC-CACH, Augustin Kabuya a dénoncé l' »hypocrisie au sein de la coalition FCC-CACH « .
« Nous étions en train de marcher avec des hypocrites qui faisaient semblant d’être avec nous. Plusieurs personnes m’ont appelé la nuit pour que je donne la position du parti. J’ai dit que je ne vais pas le faire maintenant. Je le ferai après la réunion que nous aurons tout à l’heure et après avoir donné le rapport au Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, » a déclaré Augustin Kabuya.
Le secrétaire général du parti a aussi rassuré les « combattants de l’UDPS » que « le président Tshisekedi.n’est pas à la base de la destitution de JM Kabund ».
« Si quelqu’un vous dit que le président a quelque chose à voir avec la destitution de JM Kabund, cette personne vous a menti. J’étais reçu par le président de la République à 10h00, juste avant qu’il reçoive Jeanine Mabunda.Que personne ne vous trompe que c’est le Chef de l’État qui a permis la destitution de Jean-Marc Kabund-A-Kabund. Hier, j’ai été reçu par le président de la République, juste avant qu’il reçoive Jeanine Mabunda. Avec tout ce qui s’est passé, il attend que je parte lui faire le rapport de la réunion que je vais tenir. Gardez votre calme mais restez mobilisés; » a-t-il indiqué.
Après sa destitution, JM Kabund a dit que c’était « sans surprise »pour lui.
« Ce passage en force du FCC est la preuve que le complot était ourdi et va au-delà de ma destitution. En vrai Tshisekediste, je quitte ce poste la tête haute et sans compromission. Fier d’avoir défendu notre idéal de combat, notre pouvoir et le président de la République », a-t-il avoué.
Thierry Mfundu
