HRW denonce l’extradition d’une centaine de Burundais par la RDC

L’ONG Américaine Human Rights Watch a condamné ce mardi l’extradition de 124 par les autorités de la République Démocratique du Congo.

Ces Burundais (des rebelles et des immigrés illégaux), considérés comme des putschistes par Bujumbura ont été arrêté depuis 2015 à la frontière avec le Burundi.
Ida Sawyer, directrice Afrique Centrale pour Human Rights Watch, expulsée la semaine dernière par Kinshasa a déploré cet extradition. « Le gouvernement de la RDC a une obligation légale de ne pas renvoyer par force des personnes au Burundi où elles risquent d’être torturées » a déclaré Ida Sawyer dans un tweet.

124 burundais faits prisonniers en RDC pour séjour illégal ont été rapatriés et remis aux autorités burundaises ce mardi 31 janvier 2017.

Pour l’administration locale, aucune crainte n’a été estimée par ces Burundais une fois dans leur pays.  « On est mieux que chez soi » a dit à ces Burundais Marcellin Cishambo à Kavimvira, poste frontier entre les deux pays. C’est sur base du volontariat que ce rapatriement a été effectué a précisé le gouverneur du Sud-Kivu, qui était accompagnemé de la ministre burundaise de la justice, du chef de bureau de la Monusco Sud-Kivu, des officiers du Mécanisme conjoint de vérification et des représentants des agences du système des Nations unies pour s’assurer qu’aucun Burundais n’a été contraint à retourner dans son pays.

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Trente cinq (35) personnes parmi ces prisonniers Burundais  jouissant du statut de réfugiés n’ont pas été concerné par cet extradition.

Les 124 personnes rapatriées ont été évacué vers leur pays d’origine par des véhicules de la police Burundaise a déclaré un témoin à Politico.cd.

La semaine dernière, Lambert Mende Omalanga, ministre de la communication et des médias, également porte-parole du gouvernement Congolais avait indiqué que ce transfert des prisonniers Burundais vers leur pays s’inscrit dans le cadre des accords signés entre les pays de la sous-région de Grands-Lacs, qui appellent les pays membres de la conférence internationale de la région de Grands-Lacs, CIRGL, à ne pas héberger des individus ou groupes d’individus susceptibles d’atteinte à la sécurité d’un autre État.

2 comments
  1. HRW peut les prendre et les heberger aux USA. je n’ai pas suivi la réaction de HRW à la décision de Trump sur l’immigration. les soit disant droits de l’homme ne sont défendables qu’en RDC.
    la vérité dévoilée est que Américains et Britanniques veulent toujours t s’emparer militairement des régions minières de notre République Démocratique du Congo en se dissimulant derrière ces rebelles qu’ils soutiennent.
    voilà pourquoi les droits de l’homme bafoués aux USA ne signifient rien pour le fameux surveillants.

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