Les discussions toujours en cours sur l’application de l’accord du 31 décembre dernier s’enlisent, pendant que la coalition des partis au pouvoir continue toujours d’exiger du Rassemblement de proposer une liste de plusieurs candidats Premier ministre, les opposants réfutent cette idée, accusant la majorité de « maneouvres dilatoires ».
La répartition des postes au sein du futur gouvernement de transition reste l’autre sujet de blocage de ces pourparlers. La Majorité Présidentielle exige de son côté qu’il soit considéré le poids politique de chaque camp dans la répartition des postes au sein du gouvernement qui sera issu de l’accord signé le 31 décembre à Kinshasa. Ce que réfutent les opposants du Rassemblement, d’où le blocage actuel au niveau de cet arrangement particulier.
De leur côté, les signataires de l’accord de la Cité de l’Union Africaine estiment pesé plus que le Rassemblement qui, d’après eux, n’a pas de représentation significative au niveau de l’Assemblée nationale. Constituée de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), du groupe parlementaire UDPS et Alliés, dont est issu le Premier ministre Samy Badibanga, cette coalition revendique 103 députés contre conte le 69 issus du Rassemblement et du Front pour le respect de la Constitution (FRC), dirigé par le Mouvement de Libération du Congo (MLC).
Selon le Secrétaire national du PPRD, cité par la Voix de l’Amérique, « il serait important de faire ce partage-là en passant par une formule mathématique de pondération par rapport à la représentation au niveau du parlement« .
Toutefois, le groupe UDPS et Alliés a fait savoir mardi dernier qu’il serait disposé à être « réhabilité » par le parti d’Etienne Tshiskedi.