Au moins 40 millions d’électeurs sont appelés à voter un nouveau président et des nouveaux députés sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo, exceptées les villes de Beni, Butembo et Yumbi. Ce matin à Beni d’ailleurs, des mouvements citoyen ont organisé un « vote symbolique » avec des bulletins papiers et où des règles d’hygiène sont scrupuleusement respectées dans cette ville privée notamment des élections à cause du virus Ebola.
#Lubumbashi : Calme à Matshipisha et à la cité Gecamines. Les files d'attente s'allongent. Les électeurs qui sont d'abord partis prier arrivent. #RDCVote pic.twitter.com/basDb0auJO
— Didier Mukaleng M. (@MUKALENGM) December 30, 2018
A Lubumbashi, le vote se déroule avec quelques couacs. « Il y a plusieurs témoins qui sont dans là cours, n’ayant pas accès dans les bureaux de vote, qui ne donne accès qu’à deux témoins, un observateur plus un journaliste« , fait notamment remarquer le journaliste Adrien Ambanengo.
Jusque 10h (heure locale à Lubumbashi), plusieurs sources concordantes rapportent que des machines sont tombées en panne notamment au quartier Zamba, à Katuba et à Kampemba. Des plaintes sont signalées un peu partout dans la ville cuprifère, des électeurs qui ne retrouvent pas leurs noms sur les listes des électeurs. Pourtant ils ont des cartes d’électeurs. La même situation est observée à Uvira, notamment à Kiliba, où jusqu’au 10h (heure locale), des témoins n’ont pas accès à certains bureaux de vote.
.@KNTimesFR est en direct depuis un centre de vote dans la capitale : 3 heures après le début de vote, tous les électeurs n’ont pas retrouvés leurs noms sur les listes électorales #RDCVote https://t.co/RlQjBDssti
— Trésor Kibangula (@Tresor_k) December 30, 2018
A Kinshasa, comme partout ailleurs, le plus grand fléau reste celui de trouver son bureau de vote. Plusieurs électeurs sillonnent notamment la capitale congolaise, allant de bureau en bureau pour chercher où voter. Bien souvent, comme ont constaté nos journalistes, ils ne trouvent par leurs noms là où ils sont censés voter.
Même scènes à Lubumbashi. « J’ai du quitter le Lycée Kiwrle, faire plus de 500 dans une école de non loin du centre de vote, (Epiphanie) pour retrouver mon nom et le bureau de vote. Il y a maintenant engouement, et cela d’ici à midi risquera de compliquer le vote« , signale le journaliste Adrien Ambanengo.
https://twitter.com/charlyxons/status/1079294803890917381
Dans plusieurs coins du pays, comme à Kolwezi, ou même dans le Kasaï, des centres de vote entiers n’ont pas encore ouvert, plus de trois heures après l’ouverture officielle du vote qui doit se clôturer à 18h.