Tryphon Kin-kiey Mulumba appelle à écarter la machine à voter

Candidat à la prochaine Présidentielle, le Professeur Tryphon Kin-Kiey Mulumba, proche du président Joseph Kabila, a ouvertement appelé ce jeudi au retrait de la machine à voter. 

Dans une intervention à la Radio France Internationale, l’ancien ministre s’est dit contre la machine à voter imposée par la Commission électorale, mais qui  au  coeur d’une vive polémique au pays.  « Je pense qu’il faut absolument écarter cette machine à voter. Personne n’en veut. Tout le monde est contre », a-t-il confié. 

Par ailleurs, l’élu de Masimanimba s’est montré sceptique, quant à la tenue de ses élections pour la date du 23 décembre prochain comme l’affirme le calendrier électoral.

« Comment d’ici à trois mois, on ira aux élections? Interroge-t-il. Je ne vois pas comment ces élections auront lieu le 23 décembre. Pourquoi ne pas prendre le courage de le dire ? 8a doit être une réunion de vérité. Il faut que la CENI et les candidats se disent les vérités », dit-il  en référence à une réunion qui s’ouvre aujourd’hui à Kinshasa entre la CENI et les candidat à la Présidentielle.

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Tryphon Kin-Kiey Mulumba, alors membre du Bureau politique de la majorité au pouvoir, a créé la surprise en déposant sa candidature à cette présidentielle.  L’élu et réélu de Masimanimba, qui est en tourné en Europe et aux Etats-Unis, a annoncé à POLITICO.CD son retour prochain au pays pour présenter son programme de gouvernement dénommé « ENACE ».

Dans son interview POLITICO.CD, il a annoncé vouloir « continuer l’oeuvre de Kabila ».  Pour lui, le président Kabila reste encore la meilleure solution pour le Congo.  « Le Président Kabila a réalisé une œuvre pas parfaite, mais mérite d’être poursuivi. Je m’inscris dans la continuité et l’intensification de l’œuvre politique. Il me parait important de garder le cap et surtout d’intensifier la reconstruction de notre pays. » explique-t-il.

C’est la première fois qu’un proche du président Kabila s’oppose à cette machine à voter, que l’opposition, la Société civile, les mouvements citoyens,  l’Eglise catholique et même la Communauté internationale dénonce.

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