Au cours de l’année 2017, plusieurs attaques ont ciblé les installations de cette entreprise. Au début de l’année des agents commis à la sécurité de cette société minière avaient été attaqués et un policier était mort lors des affrontements. En mars dernier cinq travailleurs de Banro avaient été kidnappé dont un Français avant d’être libérés trois mois plus tard. En juillet, une vingtaine de chauffeurs Tanzaniens travaillant pour une société de transport contractante avec Banro avait été également enlevé.
Les groupes armés actifs dans la zone d’exploitation minière de la société Banro se sont toujours démontre hostiles à ses activités. Pour ces groupes locaux, essentiellement constitués des autochtones, le géant minier est venu s’emparer de zones que servaient aux populations locales d’exploitation minière artisanale, unique ressource de revenus pour ses originaires de la région du Maniema (est du pays).
Fiston Mahamba (@FMLarousse)
Quand les locaux font la loi sur leur terre.