L'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) annonce être prête à descendre dans la rue demain, 12 octobre 2016, pour réclamer la libération de son Secrétaire général Adjoint et Porte-parole Bruno Tshibala, à l'expiration de son ultimatum aux autorités.
"Un régime spécial doit être mis en place dès le 20 décembre pour conduire le pays", telle est la proposition du Rassemblement à l'issu d'un conclave organisé le 04 octobre dernier à Kinshasa. La Société civile, la Majorité Présidentielle et même le MLC fustigent cette idée.
Contrairement à Bruno Tshamala qui a été arrêté à Kinshasa alors qu'il tentait de se rendre à Bruxelles, Martin Fayulu, qui figure également dans la liste des personnes dont la sortie du territoire est interdite par le PGR, a pu quitter le pays pour Paris.
Au lendemain de l'arrestation de son Secrétaire général Adjoint, l'UDPS ne décolère pas. Le parti d'Etienne Tshisekedi met en garde le pouvoir sur "toute arrestation".
La Majorité Présidentielle appelle ses partisans à une "grande marche de la paix" le 19 octobre, date à laquelle les opposants du Rassemblement ont également appelé à un meeting contre le Pouvoir à Kinshasa. Ces derniers parlent d'une "provocation".
Le Secrétaire général Adjoint et Porte-parole de l'UDPS, Bruno Tshibala Nzenzhe a été arrêté empêché de voyager ce soir vers l'Europe, une information confirmée par le parti d'Etienne Tshisekedi qui exige sa libération "sans conditions".
Le Secrétaire général Adjoint et Porte-parole de l'UDPS Bruno Tshibala Nzenzhe a été empêché de voyager ce soir vers l'Europe, rapportent des sources concordantes.
La commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé samedi le report des élections présidentielles 504 jours après le 31 juillet 2017. L'UDPS d'Etienne Tshisekedi rejette cette idée, appelant à nouveau Dialogue et au départ du président Kabila "dès le 19 décembre 2016".