"L'amnistie accordée aux anciens rebelles est à la base de l'insécurité dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo" a déclaré le chef de l'État Congolais Joseph Kabila devant une centaine de députés de la majorité présidentielle.
Des organisations de la Société civile de l'Est de la RDC demande au président Joseph Kabila de se retirer de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs, accusant cette organisation d'oeuvre contre le pays.
Dans la foulée de l'annonce de l'arrestation, par le Rwanda, d'une trentaine de combattants M23 sur son sol, la RDC, qui a longtemps dénoncé la présence de ces anciens rebelles, appelle "les pays voisins" à ne pas servir de base arrière pour des attaques sur son sol.
Dans un communiqué parvenu à POLITICO.CD, le gouvernement ougandais annonce finalement la fuite de 101 éléments de l'ex-rebellion du M23, tout en affirmant que ces derniers ont été appréhendés et ramenés à leur cantonnement.
Le "bishop" Jean-Marie Runiga, ancien Chef Politique du M23 a officiellement demandé ce jeudi 05 janvier à la CENCO le retour des anciens combattants M23 réfugiés au Rwanda et en Ouganda.
Le chef militaire de l'ex-rébellion du M23 est à Kampala et ses combattants dans la partie occidentale de l'Ouganda, a fait savoir l'armée ougandaise, contredisant les informations selon lesquelles il serait porté disparu.
Alors que s'ouvre à Luanda le sommet spécial de chefs d'États de la communauté des États de la région des Grands-Lacs, le M23 menace de se retirer de l'accord-cadre d'Addis-Abeba.