Le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et intégration régionale, Léonard She Okitundu a appelé jeudi les Etats Unis et la Corée du Nord à la retenue et à privilégier, dans le différend qui les opposent, le dialogue sincère "pour préserver la paix et la sécurité dans un monde en proie à la menace terroriste", rapporte l'agence congolaise de presse (ACP).
Ed Royce, président du Comité des Affaires Etrangères de la Chambre des Représentants des Etats-Unis, également proche de Conseiller de Donald Trump, appelle le Président et le Secrétaire d'Etat américains à accentuer la pression pour obtenir le départ du président Joseph Kabila du pouvoir.
Ce qui, au début, n'était qu'une colère d'un citoyen lambda, se transforme petit à petit en un militantisme politique. Sindika Dokolo, homme d'affaires congolais et gendre du président d'Eduardo Dos Santos, lance un mouvement citoyen pour l'alternance à la tête de la République démocratique du Congo.
A la hauteur de l’arrêt Makala vers Cité Salongo dans la commune de Lemba, un bus Transco vient d'être brûlé. Les témoins parlent de “cinq blessés graves”. Aucun assaillant n'a été arrêté.
La police parle d'attaques contre ses éléments, des images sur les réseaux sociaux montrent tantôt des manifestations, tantôt des affrontements entre les forces de l'ordre et des adeptes supposés du député congolais Zacharie Badiengila, alias Ne Muanda Nsemi. Que s'est-il réellement passé hier?
La confirmation vient des forces de l'ordre. La Police nationale congolaise affirme que les attaques simultanées de ce matin à Kinshasa et dans le Kongo central viennent bel et bien du Bundu dia Mayala, branche armée de la secte dirigée par le député Ne Muanda Nsemi.
A Selembao dans l'ouest, à N'djili dans l'est ou encore à Matete et même dans le Kongo central, des groupes d'individus se présentant comme des "Makasa" du député Ne Muanda Nsemi ont surgi de partout ce matin.