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Comme dans plusieurs coins du pays, la campagne électorale pour les élections présidentielle, législatives et municipales du 20 décembre prochain a débuté ce dimanche 19 novembre en Ituri, une province placée sous état de siège, conformément au calendrier de la CENI. En territoire d’Irumu, le lancement de la campagne électorale est partagé entre effervescence et incertitude. Depuis la matinée aux centres de Mungamba, Komanda, Marabo et Nyankunde, des candidats députés nationaux et provinciaux accompagnés des membres de leurs partis politiques étaient visibles sur la voie publique en train placer les effigies, calicots ayant de leurs numéros. A Banyali-Tchabi, une chefferie située en limite avec la province du Nord-Kivu, le début de cette campagne était timide, la région étant secouée par l'insécurité. « Ici depuis le matin, il n y a même pas des candidats députés contrairement à l'année 2018. On ne sait pas si ces derniers seront ici. La principale cause est l'insécurité, il y a plus d'une semaine des civils ont été tués ici », a expliqué à POLITICO.CD, un habitant de la région. Outre l'aspect sécuritaire, il se pose aussi un problème lié au délabrement des routes à travers ce territoire, mais aussi l'aspect financier qui empêchent les candidats députés de bien faire leur campagne, comme l’a expliqué un candidat qui a requis l’anonymat. « Ce n’est pas facile de faire komanda-Luna ces jours. Vous imaginez des véhicules passer plusieurs jours sur la route, alors nous avec nos équipes comment nous allons atteindre des localités de cette partie …

La République démocratique du Congo se dirige tout droit vers les élections générales le 20 décembre prochain. Et comme d’habitude, un mois avant le scrutin, c’est le début de la campagne électorale qui s’annonce déjà houleuse. Nous avons bien évidemment en mémoire les campagnes présidentielles du scrutin de 2018 et 2011 avec leurs lots de polémiques. Ce scrutin présidentiel risque d’être riche en rebondissement. Avec 26 candidats au départ, l’enjeu pour eux est bien sûr de remporter la magistrature suprême. Malgré cette ambition revendiquée par tous, au cœur de cette campagne, mieux de cette élection, plusieurs dynamiques seront à l’épreuve, manifestant ainsi l’asymétrie du jeu politique qui débute ce dimanche 19 novembre. C’est cette dynamique qui est étayée dans les lignes qui suivent. Tshisekedi-Fayulu : le match retour Candidat à sa propre succession, Félix Tshisekedi espère rempiler pour un nouveau mandat. Le fils du sphinx a donné le ton lors d’une interview sur RFI et France 24. « Mais non ! » Ils peuvent amener les scénarii qu’ils veulent, unis ou désunis, ils ne m’inquiètent pas, ils ne font pas peur. J’ai confiance en mon bilan, nous avons fait des choses. Le Congo revient de loin, le Congo est sur une très bonne lancée et le peuple ne demande qu’à continuer sur cette lancée », a déclaré Félix Tshisekedi. En terme du bilan, Félix Tshisekedi peut s’appuyer sur plusieurs réformes notamment au niveau de l’éducation avec la gratuité de l’enseignement de base ou la couverture santé universelle avec notamment la …

Conformément aux recommandations du récent sommet des Chefs d'États de la Communauté de développement de l'Afrique Australe (SADC), tenu le 04 novembre à Luanda, la République Démocratique du Congo vient d'appuyer sur l'accélérateur pour le déploiement de la force régionale de la SADC. Ce vendredi 17 novembre 2023 à Kinshasa, le Chef de l’État, Félix Tshisekedi a présidé la cérémonie officielle de signature, par la partie congolaise, de l’Accord portant statut de la Force de la SADC qui va être déployée dans les jours à venir en RDC. « Le gouvernement congolais s’engage ainsi à mettre à la disposition de cette Force, les facilités diplomatiques liées à ce type d’intervention. Cela matérialise aussi l'engagement de la SADC à déployer sa Force », a dit le Ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula. « Enfin, cet Accord définit l’objet de la mission de cette Force régionale. Celle-ci va être déployée pour appuyer l’armée congolaise à combattre et éradiquer le M23 et d’autres groupes armés qui continuent de perturber la paix et la sécurité en RDC", a-t-il rajouté. Selon les officiels congolais, le déploiement des troupes de la SADC en RDC ne serait qu’une question de semaines. Ces derniers ajoutent que trois pays de la région se sont annoncés comme contributeurs de troupes : l’Afrique du Sud, le Malawi et la Tanzanie. Les dernières modalités sont en train d'être faites. Serge SINDANI

Dans l’objectif de designer un candidat commun de l’opposition afin de batailler contre le Président, Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle du 20 décembre prochain, Sesanga, Matata, Katumbi et Mukwege ont créé, depuis Pretoria en Afrique du Sud, une nouvelle plateforme politique dénommée « Congo Ya sika», dans laquelle Martin Fayulu ne fait pas partie. Selon des bribes d'informations, Christian Liongo pour le candidat Matata Ponyo, Olivier Kamitatu pour le compte du candidat Moïse Katumbi, Jean-Pierre Muongo pour Denis Mukwege et le délégué de Sesanga ont signé une feuille de route qui a abouti à la création de cette nouvelle plateforme de l'opposition. Le camp Fayulu, représenté par Devos Kitoko, apprend-on, n’a pas signé cette feuille de route sur la candidature commune. Il se dégage, à Pretoria, deux tendances : Mukwege, Katumbi, Matata et Sessanga contre Fayulu. La signature de l’accord dit de «Pretoria» par les quatre leaders se fera la semaine prochaine en RDC. En ordre dispensée à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023 en RDC, l’opposition congolaise avait levé l’option de se réunir lundi 13 novembre, à Pretoria en Afrique du Sud pour trouver des compromis au sujet de la candidature commune de l’opposition en vue d’affronter le candidat de l’union sacrée, Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession.Pour ce faire, ce sont d’abord des délégués des candidats de l’opposition qui se sont échangé afin de poser le cadre des négociations. Chaque candidat a été invité à envoyer deux représentants par l’ONG In Transformation …

À deux jours du lancement de la campagne électorale et une trentaine de jours pour la convocation du corps électoral, certains territoires congolais ne sont toujours pas enregistrés au fichier électoral en cours. Il s’agit de Masisi et de Rutshuru, situés dans le Nord-Kivu, mais aussi du territoire de Kwamouth, situé dans la partie ouest de la République démocratique du Congo (RDC). Interrogé à ce sujet, jeudi 16 novembre à Kinshasa par Radio France Internationale (RFI) et France24, le Président de la République Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession pour la prochaine présidentielle, est resté pessimiste quant à la tenue des élections dans ces zones sous l’agression des rebelles armés. Bien que le Chef de l'État congolais ait appelé en octobre dernier le gouvernement à œuvrer pour que tout Congolais participe aux élections, il croit que la situation pour ces territoires reste encore délicate pour le Rutshuru et le Masisi, qui sont sous la coupe des terroristes du Mouvement du 23 mars (M23), supplétifs des Forces armées rwandaises (RDF). « Malheureusement pour Rutshuru et pour Masisi je ne crois pas que ça pourrait se faire », a-t-il d’entrée en répondant aux questions de Christophe Boisbouvier, avant s’assurer la sérénité de pacifier ces territoires : « Mais qu’à cela ne tienne, nous allons continuer nos efforts pour libérer ces localités, ramener nos compatriotes dans leurs localités d’origine et imposer cette paix ». « Mais en même temps, il y a le processus électoral qu’il faut continuer à mener à son …

La compagnie aérienne nationale de la République démocratique du Congo, Congo Airways a dans un communiqué rendu public ce mercredi 15 novembre, annoncé la reprise effective de ses activités, plus de deux mois après leur suspension. Dans sa communication, la direction générale a expliqué que cette reprise a pour mission d'assurer le déplacement de la population à travers le pays « en toute sécurité et sérénité ». « La Direction Générale remercie le gouvernement de la République, les honorables députés et sénateurs, tous les actionnaires, ainsi que l'ensemble du personnel de Congo Airways qui ont consenti des efforts, sans précédent, pour cette relance. Congo Airways se fera un plaisir de vous communiquer par ses différents services les détails des programmes de vols », a indiqué ce document consulté par POLITICO.CD. Congo Airways annonçait mi-septembre dernier, la suspension temporaire de tous ses vols, en expliquant que cela était dans « le souci de garantir la sécurité de ses passagers » conformément aux normes de l’IATA dont elle fait partie et du fait de ses certifications IOSA, qu’elle procédait à la réorganisation de ses outils d’exploitation. Cette réorganisation concernait également la maintenance de sa flotte constituée de trois avions dont deux opérationnels - un Airbus A320 et 2 Q400 - un qui n’est pas utilisable pour des raisons techniques et un autre en maintenance à l’extérieur du pays. En réaction, le gouvernement congolais affirmait, à travers son ministre des Transports, Marc Ekila, avoir débloqué une somme de 10 millions de dollars américains …

Le bilan de l'attaque perpétrée par les terroristes de forces démocratiques et alliés (ADF) à Kitsanga, une agglomération située dans la chefferie de Watalinga, en territoire de Beni, Nord-Kivu a été revu à la hausse. Selon les sources locales, plusieurs corps supplémentaires ont été découverts après l'attaque de ce village et ses environs. Ce bilan est ainsi passé de 23 à 33 morts selon la Croix-Rouge. Les mêmes sources renseignent que les six (6) personnes enlevées pour servir de transporteurs des butins de guerre de l'ennemi, ont été par la suite lâchement abattues. D'autres personnes sont mortes par noyade alors qu'elles fuyaient les violences. « Ce bilan est encore provisoire », renchérissent les mêmes sources. C'est une énième attaque perpétrée dans le territoire de Beni où ces assaillants intensifient des actions ciblées contre la population civile. Azarias Mokonzi

Le Président de la République, Félix Tshisekedi a réaffirmé devant les députés nationaux et les sénateurs réunis en congrès, son engagement à promouvoir l’état de droit sur l’étendu du territoire national. Dans son allocution, le Chef de l'Etat s'est dit déterminé à parvenir à cette fin en améliorant l’appareil judiciaire du pays. Il a annoncé de nouvelles réformes pour assainir l’appareil judiciaire de la RDC afin d’améliorer la qualité de l’administration de la justice comme service public ainsi que la restauration de la confiance entre les justiciers et les justiciables. « La première pierre du socle sur lequel sont posés les fondements de notre nation est l'état de droit repose sur un pilier placé dans la devise de notre pays, la justice. La meilleure garantie de l’état de droit est la construction d’un appareil judiciaire efficace capable de concrétiser l’idéal pour la soumission de tous sans exception aux droits suivant le principe de l’égalité de tous devant la loi. Les autres efforts significatifs sont déployés pour des améliorations de double ou triple des conditions de vie des hommes de droits. Le parlement devrait s’engager à l’instar du gouvernement à doter le pouvoir judiciaire des moyens de son action », a t-il déclaré. Pour lui, cet engagement d’améliorer le fonctionnement de l’appareil judiciaire et de veiller à la bonne administration de la justice est confronté à trois défis majeurs dont le moyen humain insuffisant; moyen financier; moyen matériel faute à l’infrastructure adéquate pour dire la loi et punir les responsables des …

Le président de la République Félix Tshisekedi ne cesse d’insister sur le retrait accéléré de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco). Comme lors de l’Assemblée générale de l’ONU à New-York en septembre dernier, le Chef de l’État congolais est revenu à la charge ce mardi 14 novembre. Alors qu’il se tenait devant le congrès congolais au Palais du peuple à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a clairement montré son intérêt pour le départ de la force onusienne qu’il accuse toujours de n’avoir pas réussi à faire face aux rebellions et conflits armés qui dévastent la partie orientale de la RDC. « Le gouvernement [congolais] offre sa collaboration à certaines forces internationales présentes sur notre territoire du fait de nos engagements internationaux », a-t-il lancé d’entrée abordant ce point dans son allocution devant les représentants du peuple et les élus des élus. Pour certaines missions, il est question de discuter des mécanismes de leur retrait. « C'est le cas de la Monusco et de la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l'est (EAC). Tandis que pour d’autres, il s’agit de modalités de leur déploiement : c'est le cas de la Communauté de développement de l’Afrique australe SADC à travers la mission de la SADC au Congo (SAMIC DRC) », a asséné le Président sortant. S’agissant particulièrement de la Monusco, Félix Tshisekedi a laissé entendre qu’après plus de deux décennies de présence sur le territoire congolais, il est temps pour la RDC « …

Devant l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en congrès au palais du peuple ce mardi 14 novembre, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi a prononcé son dernier discours sur l’état de la Nation. Dans son allocution, le Président de la République est revenu sur la mise en place, mais surtout le maintien de l’état de siège dans deux provinces de la partie orientale de la RDC, à savoir la province du Nord-Kivu et de l’Ituri. Faisant le bilan de cette décision d’exception, Félix Tshisekedi a indiqué que l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri a permis de déménager, mais surtout de démasquer les réseaux criminels et mafieux constitués des ennemies de la République. Dans la foulée, le Chef de l’Etat a précisé que ces ennemis de la République ont opéré pendant longtemps dans le trafic illicite des ressources. Il a spécifié que ces réseaux sont le fruit du soutien de certains pays voisins. « Il est important que le peuple Congolais sache que l'état de siège a permis non seulement de déménager, mais aussi de démasquer les réseaux criminels et mafieux constitués par les ennemis de la République dans le trafic illicite de nos ressources. Au rang des pourvoyeurs de ces réseaux figurent principalement certains États voisins », a dit Félix Tshisekedi devant le Parlement réuni en congrès. Au mois d’août dernier, le Premier ministre, Sama Lukonde avait présidé une table ronde sur l’état de siège. Les participants à ce forum ont …

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