Catégorie : Climat

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Vingt-sept agents dont 17 inspecteurs de la CCV (Cellule de contrôle et vérification) et 10 agents de la DCN (Direction de la Conservation de la nature), ont été renforcés en capacités sur le cadre juridique du secteur forestier en République démocratique du Congo. Organisée, ce mercredi 13 mars, par l'observatoire de la gouvernance forestière (OGF), cette session avait pour but d'améliorer les connaissances des ses inspecteurs en rapport avec les bases conceptuelles et méthodologiques d’assurance. «Nous avons pensé que si nous renforçons les capacités des inspecteurs dans le contrôle forestier nous pourrons arriver à réduire le taux de déforestation illégale », a indiqué Essylot Lubula, conseiller technique principal de l’OGF. Cette formation théorique et pratique a permis, en effet, aux participants de s'enquérir des notions sur le Code forestier du pays, les travaux pratiques sur l’Atlas forestier interactif et les notions sur les alertes glad. «Beaucoup des textes qui régissent ce secteur ne sont pas mis en application. Il y a un problème de vulgarisation, et d’actualisation des textes. On attend de cette formation, le renforcement des capacités en matière des textes qui régissent la forêt et la faune qui est une composante essentielle de la forêt », a déclaré Erick Bukaka Wakini, agent à la DCN. Parmi les outils mis à la disposition des apprenants figure notamment l’Open Timber Portal (OTP), développé par WRI pour faciliter l’accès et la collecte des informations forestières par les différents acteurs tant de la société civile environnementale que les administrations en charge du …

La RDC a déclenché le processus pour l’élaboration de sa stratégie nationale des tourbières. L’Unité de gestion des tourbières (UGT), chargée de ce processus a procédé ce jeudi 22 février à la présentation aux parties prenantes, des orientations préliminaires sur l’élaboration de cette stratégie. Les experts congolais sur les questions de l’environnement ont partagé des informations sur certaines initiatives phares et les perspectives du projet de coopération technique (RDC-JICA), relative à la construction d’une tour à flux à Lokolama. « Nous sommes réellement engagés à avoir une stratégie. Bien que nous n’ayons pas encore la politique forestière, c’est la politique qui devrait nous guider. Néanmoins on anticipe à réfléchir sur une stratégie dans ce domaine qui est à la une », a déclaré Benjamin Toirambe, secrétaire général à l’Environnement et développement durable. L’UGT a mené un travail d’identification des synergies afin de créer des passerelles autour de la gestion de cette ressource. Ces passerelles serviront de ponts entre les tourbières, la REDD, l’aménagement du territoire, les hydrocarbures, le foncier etc. « Il existe des connections sur lesquelles nous devons travailler davantage. Nous sommes en train de monter un mode gestion qui sera propre à cet écosystème. Cela devra se faire en regardant ce qui est fait du côté du processus REDD, de la politique de l’agriculture ainsi de suite. Pour chaque secteur de connexion, nous avons des activités pré identifiées », a indiqué Jean-Jacques Bambuta, coordonnateur de l’UGT. Selon les experts, des mécanismes de partage des bénéfices devront être mis …

Le Président Tshisekedi a instruit les ministres de l’Environnement, de la Recherche scientifique et celui de l’Urbanisme à identifier, dans les plus brefs délais, un site qui pourra accueillir l’Institut du Bassin du Congo pour la Nouvelle Économie du Climat. Cette injonction a été donnée au cours de la cent-vingt-et-unième réunion du Conseil des ministres qui s’est tenue vendredi 13 janvier. Le Fonds dédié à la création de cet institut au cœur du Bassin du Congo a été financé par la Fondation Bezos Earth Fund du milliardaire et homme d’affaires américain, Jeffrey Preston Bezos. « Cet Institut, qui aura une vocation à la fois nationale et régionale, réunira des experts et des scientifiques de renommée nationale et internationale pour travailler sur les questions liées à l’économie du Climat, en République Démocratique du Congo et dans la région du Bassin du Fleuve Congo et dont l’implantation se fera dans notre pays », a rapporté le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya. D’après son compte rendu, cet institut va coordonner, voire centraliser les recherches des organismes existants dans le domaine du climat, afin de créer une cohérence des politiques sur le climat en RDC et définir une stratégie globale du climat à court, moyen et long terme. Cette stratégie gouvernementale vise à rassembler les meilleurs spécialistes, experts sur les questions du climat et environnementalistes qui pourront travailler avec le cabinet de l’institut afin de faire de ce pôle scientifique, un centre d’excellence et de référence de renommée internationale en matière de question climatique. …

Le sanctuaire des Jeunes animaux confisqués du Katanga (JACK) a procédé au rapatriement de 24 singes sur 40 volés récemment en RDC. Ces primates ont été interceptés à Lomé, capitale du Togo au moment où les voleurs se préparaient pour se rendre en Thaïlande. Le rapatriement de ces animaux a eu lieu vendredi 29 décembre à Lubumbashi dans le Haut-Katanga. « Ce sont les autorités togolaises qui ont réussi à mettre la main sur ces animaux qui avaient pour destination la Thaïlande. Cette interception a été réalisée grâce à l'alliance panafricaine des sanctuaires, en collaboration avec l'Institut congolais pour la conservation de la nature. Les autorités de ce pays ont identifié les animaux qui étaient dans la boîte. Il s'avérait que les espèces ne correspondaient pas à ce qu'il y avait sur le permis d'exportation. Ils ont procédé à la confiscation des animaux parce que c'est illégal et on a dû rapatrier les animaux sur Kinshasa et après l'Institut congolais pour la conservation de la nature a jugé bon de les confier à notre sanctuaire pour une réhabilitation en vue d'un jour, les remettre dans leur milieu sauvage », a précisé Franck Chantereau, directeur du sanctuaire des Jeunes animaux confisqués du Katanga (JACK) joint par POLITICO.CD. D’après lui, son sanctuaire avait intercepté une cargaison avec trois caisses contenant 40 singes en provenance de la RDC au début du mois de décembre. Vingt-quatre de ses singes sont des petits bébés de 4 mois. Ces animaux ont été illégalement exportés vers le …

L’initiative interreligieuse pour la protection des forêts tropicales l’IRI-RDC a dans une déclaration, invité les candidats à la présidentielle à présenter à l'église, leur programme sur les questions liées à la gestion des forêts tropicales de la RDC. Cette annonce a été faite au cours d’une conférence de presse organisée à Kinshasa le 17 novembre dernier. « Cette conférence de presse a pour but d’inviter les candidats présidents et députés nationaux et provinciaux de savoir que leadership de l'Église est engagé dans les questions liées à la protection des forêts. On invite tous les candidats à venir s’adresser aussi à cet électorat confessionnel. Ils ont cette occasion de venir aux confessions religieuses, devant la presse, ce qu’ils ont à dire par rapport à la forêt », a indiqué le Révérend Mathieu Yela, facilitateur de IRI-RDC. Ces religieux se disent préoccupés par des menaces que subissent les forêts du bassin du Congo notamment la déforestation et celles liées au changement climatique. « Il y’a urgence de protéger la forêt tropicale de la RDC, sa biodiversité et les peuples autochtones et les communautés locales qui en dépendent. Un candidat qui n’a pas intégré la question de l’environnement et de forêt dans son programme ne sait pas exactement ce que veut le congolais », a indiqué le premier vice-président de l’église du Christ au Congo, Moïse Mateso. Cette initiative incite les candidats à inclure dans leurs programmes d’actions, des stratégies, projets et actions susceptibles de mettre fin à la déforestation, la dégradation du …

Pour devenir « pays solution » au changement climatique, la République Démocratique du Congo doit renforcer ses institutions et augmenter ses investissements. C’est qu’indique le nouveau rapport de la Banque mondiale sur le climat et le développement (CCDR) publié par ce jeudi 16 novembre. « Possédant la moitié des forêts d’Afrique, d’importantes ressources en eau douce et des réserves minérales essentielles à la transition verte, la République Démocratique du Congo (RDC) a le potentiel de contribuer à l’action climatique mondiale et de s’imposer comme un « pays solution » au changement climatique tout en générant des revenus pour renforcer sa propre résilience et une croissance durable à faible émission de carbone […] la RDC doit se doter d’institutions plus solides et plus résilientes, à faire face aux conflits et à la fragilité accrus, et à investir substantiellement afin d’atteindre ses ambitieux objectifs climatiques », peut-on lire dans ce rapport. Le changement climatique, mentionne ce rapport, pourrait réduire à néant les gains durement acquis par la RDC en matière de capital humain, avec un impact disproportionné sur les pauvres, et en particulier sur les femmes et les populations exclues. « Si la RDC reste sur sa trajectoire de croissance actuelle et qu’aucune mesure n’est prise, le changement climatique pourrait entraîner une perte de 4,7% à 12,9% du produit intérieur brut (PIB) d’ici 2050 », note le même document. De plus, le scénario climatique le plus pessimiste selon CCDR, 16 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans la pauvreté d’ici 2050, si …

En matière de financement climatique, le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi a plaidé pour la diversification des sources de financements climatiques pour promouvoir le développement d’un marché de carbone juste et équitable, comme mécanisme de gestion durable des écosystèmes forestiers. C’est ce qu’a annoncé le ministre de la Communication et Médias à l’issue de la cent dix-huitième réunion du Conseil des ministres du vendredi 03 novembre à Kinshasa. « Fort de sa position stratégique au sein du bassin du Congo ainsi que de ses ressources naturelles nécessaires pour la transition écologique mondiale, la République Démocratique du Congo a réaffirmé, au cours de ce Sommet, son leadership environnemental et climatique naturel. Le Président de la République a eu l’occasion de décliner les orientations stratégiques en matière de gouvernance des forêts et de mobilisation des financements, actuellement poursuivies par le gouvernement », a déclaré Patrick Muyaya. Le deuxième sommet des Trois Bassins à Brazzaville sur les écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales a permis aux différents participants du monde scientifique et politique à définir des stratégies communes visant à rehausser les actions contre les changements climatiques, la déforestation et la perte de la biodiversité. « Les discussions ont été sanctionnées par une déclaration des Chefs d’Etat et de gouvernement appelant notamment : au renforcement de la coopération entre les Trois Bassins ; au développement des solutions ad hoc sur les plans institutionnel, diplomatique juridique, scientifique, technique et technologique, adaptées aux défis spécifiques de chaque Etat et de chaque bassin et la …

La République Démocratique du Congo prend part depuis le jeudi 26 Octobre 2023 au Sommet des trois Bassins des écosystèmes de Biodiversité et des forêts tropicales qui se tient au centre de conférence internationale de Kintélé de Brazzaville au Congo voisin. Le plus important pays et leader du Bassin du Congo avec un couvert forestier estimé à 62% est représenté au plus haut par le Président de la République Félix Tshisekedi. Pour la Ministre d'Etat, Ministre de l'Environnement et du Développement Durable qui conduit la délégation Congolaise, la participation de la RDC à ce sommet repose sur des enjeux majeurs. D'après les services de communication du ministère de l'Environnement en RDC, Eve Bazaiba Masudi a relevé notamment l'urgence de la protection des forêts en vue de lutter contre le réchauffement climatique. Ici, signale-t-on, la ministre d'Etat note que la RDC avec d'autres pays du Bassin du Congo détiennent une grande part de ces solutions basées sur la nature en vue de juguler la crise climatique mondiale. Ainsi, à Brazzaville, la RDC vient une fois de plus attirer l'attention du monde sur la dimension salutaire et incontournable des forêts du Bassin du Congo dans la lutte contre le changement climatique. Toute logique formelle, la RDC tient à une compensation juste et équitable pour les services écosystémiques que rendent les forêts du Bassin du Congo à travers le financement dans le cadre de partenariat gagnant-gagnant, des projets et programmes d'adaptation et d'atténuation. Car il est illogique de demander aux populations vivant de …

A la tribune du sommet des trois bassins forestiers, le Président de la RDC, Félix Tshisekedi a rappelé les représentants des pays membres sur la nécessité de diversifier les sources de financement climatique afin de garantir la pérennité des massifs forestiers. Dans son allocution, le Chef de l’État congolais a invité les participants à explorer de nouveaux mécanismes de financement, notamment en recherchant des partenariats public-privé et en encourageant les investissements durables dans les industries forestières. « Nous dénonçons l’agression de la RDC par le Rwanda. Cet acte était préjudiciable à l’écosystème fragile du parc. Il est utile de souligner ici l’importance de la préservation des écosystèmes forestiers, en particulier ceux du Parc des Virunga, l’une des réserves naturelles les plus importantes au monde », a déclaré Félix Tshisekedi. Cette dénonciation fait référence aux tensions persistantes entre la République démocratique du Congo et le Rwanda qui ont récemment connu une escalade dans la région frontalière. Le discours de Félix Tshisekedi a été salué par plusieurs diplomates qui ont vanté l’implication du pays de Lumumba ans la résolution de cette crise par la voie diplomatique. « L’objectif de ce sommet était de renforcer la coopération régionale pour protéger et gérer durablement ces écosystèmes riches en biodiversité et de discuter des défis liés au changement climatique et à la déforestation. Nous saluons l’engagement de la RDC en faveur de la préservation de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique. Nous exprimons notre soutien à la RDC dans ses efforts pour …

La RDC qui abrite l’une des plus grandes forêts tropicales primaires au monde, a mis aux enchères depuis le 28 juillet dernier, des vastes parcelles de terrain dans l’espoir de devenir le « nouvel eldorado » des investissements pétroliers. Ces parcelles destinées au forage pétrolier et gazier s’étendent jusque dans le parc national des Virunga [dans l’est de la RDC], la plus importante réserve naturelle de gorilles au monde, mais aussi dans des tourbières tropicales qui absorbent des quantités considérables de carbone et la cuvette centrale, l'une des grandes réserves mondiales des forêts. Une équipe constituée des membres du Mouvement des Jeunes pour la Protection de l’Environnement (MJPE) a effectuée une mission à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Équateur dans le but de rencontrer les communautés du territoire de Bolomba au sujet de cette question liée à la vente aux enchères des 27 blocs pétroliers et gaziers, dont l’appel d'offre avait déjà été lancé par le gouvernement. La réunion entre les différents représentants des secteur du territoire de Bolomba a consisté pour ce mouvement, à recueillir les désidératas et les recommandations autour des projets d’exploration et d’exploitation du bloc pétrole 4 de la cuvette centrale et de sur les activités forestière de la société COKIBAFODE dans cette partie du pays. « Nous sommes venus avoir des séances d'échanges communautaire envie de collecter leurs avis en ce qui concerne ce grand projet qui s'apprête à d'opérationnaliser de leur zone afin que nous puissions en tant que porteur de leur droit …

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