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Une somme évaluée à 753 225 695 936 de CDF, soit 372,6 millions USD au taux budgétaire moyen de 2021 FC le dollar américain a été rétrocédée aux 26 provinces par le gouvernement de la République démocratique du Congo. « Le Gouvernement Central a rétrocédé aux 26 provinces une somme évaluée à 753 225 695 936 de CDF soit 372,6 millions USD au taux budgétaire moyen de 2021 FC le dollar américain) sur des prévisions linéaires arrêtées à 1 661 388 716 346 de CDF (822,0 millions USD), soit un taux d’exécution de 45% », ont renseigné les états de suivi budgétaire de la Direction générale des politiques et programmation budgétaire du ministère du Budget. Parmi les provinces, celles qui ont reçu les plus des subsides de l’Etat, il y a Kinshasa avec 168 325 819 118 de CDF ; le Kwilu avec 63 942 974 930 de CDF ; le Nord-Kivu avec 45 037 360 775 de CDF ; le Kongo Central avec 43 862 332 935 de CDF ; le Sud-Kivu avec 39 676 812 784 de CDF ; ou encore le Kwango avec 27 913 175 625 de CDF. Durant l’exercice budgétaire 2023, les prévisions budgétaires allouées aux charges devant être payées par le Gouvernement central sont de l’ordre de 6. 645 554 865 385 de CDF (3,228 milliards USD) sur un budget global de 16 milliards USD. Stéphie MUKINZI M & ACP

Le taux de change de la République démocratique du Congo est resté stable sur le marché parallèle, établi à 2.345 CDF pour un dollar américain, a relevé la note de conjoncture économique du 28 avril au 5 mai 2023 parvenue jeudi à l’ACP. « Sur le marché parallèle, du 06 Janvier au 28 Février 2023, le franc congolais s’est déprécié de 1,1% en moyenne hebdomadaire; situant le taux de change parallèle vendeur de 2,350 CDF pour un dollar américain. Cependant, du 03 mars au 5 mai, le taux de change est resté stable, établi à 2.345 CDF pour un dollar américain », a indiqué la note de conjoncture économique du 28 Avril au 5 mai 2023. Dans les grandes villes des provinces, le taux de change moyen s’est situé à 2.298,83 CDF le dollar américain, soit une dépréciation hebdomadaire de 0,35 %. L’exécution du budget en devises, au 28 avril 2023, s’est soldée par un excédent de 18,28 millions de USD, résultant des recettes de 147,98 millions de USD et des dépenses de 129,69 millions. Les réserves se sont établies à 4,2milliards de USD au 04 mai 2023, représentant une couverture d’importations de 2,2 mois. Par ailleurs, les cours mondiaux des principaux produits de base intéressant l’économie congolaise ont évolué d’une manière distincte. Stéphie MUKINZI M & ACP

Le Trésor public de la République démocratique du Congo a mobilisé les recettes de plus de 4 720,8 milliards de FC, soit près de 2,3 milliards USD, du 1er janvier au 7 avril 2023, ont rapporté les statistiques de la Banque Centrale du Congo. Selon le dernier condensé d’informations statistiques, les régies financières ont mobilisé, au cours de cette période, les recettes de l’ordre de 3 379,0 milliards de Francs congolais (CDF). Quant à la contribution de chacune des régies financières, la Direction générale des impôts (DGI) a mobilisé 1 593,4 milliards de Francs congolais ; la Direction générale des douanes et accises (DGDA) a réalisé le volume de 1 102,8 milliards de Francs congolais CDF; et 682,83 milliards de CDF mobilisés par Direction générale des recettes domaniales et de participation (DGRAD). Les recettes pétrolières se sont chiffrées à hauteur de 92,5 milliards de Francs congolais (CDF), soit 45,7 millions USD, a indiqué le document de la Banque Centrale du Congo. Les recettes du Trésor public congolais issues sont évaluées à près de 1 249,2 milliards de Francs congolais (CDF). Par ailleurs, les dépenses effectuées par le gouvernement de la République Démocratique du Congo au cours de la même période sont de l’ordre de 4 758,8 milliards de Francs congolais (CDF), soit plus de 2,3 milliards USD. 115,7 milliards de CDF au titre de la dette publique payés (BCC) Par ailleurs, du 1er janvier au 7 avril 2023, le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a payé la …

Le Franc congolais a connu une dépréciation de 3,6% la semaine du 14 au 21 avril sur le marché officiel, a indiqué la note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo (BCC) reçu mercredi à l’ACP. « Au 21 avril 2023, le taux officiel s’est établi à 2.115,36 CDF le dollar américain, enregistrant une dépréciation hebdomadaire de 3,67% », a écrit la note de conjoncture du 14 au 21 avril. Selon la source, il s’observe un processus de rattrapage entre le cours officiel et parallèle devant conduire à la réduction de l’écart entre les deux segments du marché de change. Sur le marché parallèle, la dépréciation hebdomadaire de la monnaie nationale a été de 0,27%: situant le cours vendeur à 2.327,63 CDF pour un dollar américain. « Dans les grandes villes des provinces, le taux de change moyen s’est situé à 2.283,76 CDF le dollar américain, enregistrant une dépréciation hebdomadaire de 0,09% », a soutenu la même source. Légère poussée inflationniste sur le marché des biens et services Au cours de la période sous revue, a poursuivi la source, le marché des biens et services est caractérisé par des légères poussées inflationniste. Le taux d’inflation hebdomadaire s’étant établi à 0,203% contre 0,15% réalisé la semaine avant. La note de conjoncture économique a relevé qu’en cumul et en glissement annuel, l’inflation a atteint respectivement 6,37% et 16,64% face à une projection annuelle de 9,7%. Les estimations du Comité permanent du cadrage macroéconomique de la RDC sur la croissance du …

Lors de la quatre-vingt-onzième réunion du conseil des ministres tenue vendredi 17 mars, le Président de la République, Félix Tshisekedi a rappelé sa recommandation faite lors de la 90ème réunion du conseil des ministres, soulignant la nécessité de renforcer l’implication du gouvernement à consolider la gratuité de l’enseignement primaire devenu le socle de l’éducation de base de la jeunesse congolaise. Le Chef de l'État a fait savoir au conseil qu'il a rassuré les partenaires dans le secteur de l'éducation qu'il est déterminé de faire de l’éducation la clé du changement et le principal ascenseur social du pays. «C’est ainsi, qu’ils ont décidé de nous accompagner dans ce processus avec le financement de différents projets dont l’effectivité de l’aboutissement nécessite encore plus d’efforts de chacun », a expliqué Félix Tshisekedi. Il s’agit, d'après lui, du projet d’apprentissage et autonomisation des filles, avec un financement de la Banque mondiale à hauteur de 400 millions de dollars américains. Ce, conformément à l’accord de financement, la validation du conseil d’administration est prévue pour le 28 mars 2023. Pour ce faire, il a invité le gouvernement, au travers des ministères de l’Enseignement primaire, secondaire et technique et des Finances, à faire vite afin que la loi relative au financement dudit projet soit adoptée au cours de la session parlementaire en cours et présentée à la promulgation dans les trois mois qui suivent. À en croire le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, le Président de la République a également rappelé que le financement par le partenariat …

Dans sa communication lors de la 73ème réunion du conseil des ministres, le Président de la République Félix Tshisekedi a apprécié les performances enregistrées cette année en matière de mobilisation des recettes publiques en RDC. Il a dans son speech félicité toutes les structures qui concourent dans leur travail à ce bon résultat notamment les régies financières mais particulièrement l’inspection générale des finances pour son travail dans le contrôle des finances publiques. Le président Tshisekedi estime que ces performances sont sans appel. Et ce résultat encourageant est le fruit du dispositif mis en place par le gouvernement pour rapprocher la collecte annuelle des recettes publiques à son potentiel fiscal. « Ces performances sans appel, sont le résultat des dispositifs mis en place par le Gouvernement pour rapprocher la collecte annuelle des recettes publiques de son potentiel fiscal estimé actuellement à près de 20 milliards de dollars américains », indique le compte rendu du conseil des ministres. Pour Félix Tshisekedi, « même si la pression fiscale n’est pas encore optimale au regard des standards internationaux, elle se rapproche de plus en plus de la moyenne africaine de 15 à 16%. » Il tâche par conséquent le Gouvernement de dépasser cette moyenne et atteindre rapidement au moins 20%, en faisant l’élargissement de l’assiette fiscale et en digitalisant la taxe sur la valeur ajoutée. Ainsi, il reste convaincu que ces performances sont une opportunité pour le gouvernement de réaliser des actions à caractère socio-économique. Ces actions devront se traduire par « un accroissement des dépenses infrastructurelles et …

Le Ministère de l’Économie Nationale a fait savoir que le prix d’un litre d’essence à la pompe est passé de 1.995 à 2.095 CDF, du gazoil de 1.985 à 2.085 CDF et le 1L de jet A1 se vend toujours à 1.575 CDF, d’après la révision des prix des produits pétroliers. Ces nouveaux prix des carburants pour la zone Ouest ressort d’un communiqué du 25 janvier 2022 du ministère de l’Économie Nationale, signé par Guillain Malere Mudekereza, directeur de cabinet. « Ainsi, malgré la légère augmentation du prix à la pompe, l’État continuer à supporter une portion du prix sur chaque litre acheté, pour le cas de l’essence. Cette subvention vise à soulager la population et à réduire les risques de tension inflationniste pouvant découler d’une forte fluctuation des prix des carburants », peut-on lire dans cette communication du ministère de l’Économoe Nationale. Il révèle, par ailleurs, qu’il a procédé à la révision des prix des produits pétroliers dans le but de préserver l’équilibre du système d’approvisionnement, d’éviter toute rupture dans la fourniture du carburant qu’il estime « préjudiciable » à l’activité économique et au bien-être des citoyens, mais également pour maîtriser le coût budgétaire lié à la prise en charge par l’État des pertes et manques à gagner subis par des sociétés pétrolières à cause du gel des prix. En outre, le ministère de l’Économie Nationale signale que cette révision s’est effectuée en concertation avec les sociétés pétrolières. Il ajoute qu’ils ont fourni des grands efforts pour contenir l’augmentation des prix à la …

Les tenanciers des chambres froides fustigent la « mauvaise » distribution des poissons chinchards (Mpiodi) importés de Namibie par le gouvernement et annoncent un sit-in ce vendredi 21 janvier au ministère de l'Économie. « Nous ferons un sit-in vendredi au ministère de l'Économie. Cette manifestation vise à protester contre "la mauvaise distribution des poissons chinchards (Mpiodi) importés de Namibie par le gouvernement », annonce, sur TOP CONGO FM, Simphorien-Richard Kanyinda, président national de l'association des distributeurs et exploitants des chambres froides. Il précise cependant que « ces Mpiodi existent. Nous les avons vus. Mais, c'est difficile de s'en procurer. On s'est convenu que l'État ne fasse pas le commerce. On s'est convenu que l'État achète et nous donne pour distribution et vente ». Bizarrement, regrette-t-il, quand ces poissons sont venus, on les a donnés aux Coréens qui les distribuent dans leurs chambres froides à la cité, alors que la législation Congolaise interdit aux étrangers de vendre en détails. Simphorien-Richard Kanyinda indique que cette distribution ne s'est pas seulement limitée aux Coréens mais les Libanais ont également reçus ce stock. « Nous sommes obligés à aller chercher ailleurs. Nous n'avons pas accès aux Mpiodi ramenés par le gouvernement. Seuls les privilégiés dont les généraux et autres autorités s'en procurent », déplore Simphorien-Richard Kanyinda. Normalement, estime-t-il, c'est nous qui devons acheter au gouvernement pour vendre aux détaillants, mais bizarrement c'est le gouvernement qui vend. Et nous sommes condamnés à aller acheter chez ces étrangers ou ces privilégiés. Dominique Malala

Le Ministre de l'Economie nationale, Jean-Marie Kalumba Yuma, a fixé l'opinion à propos des rumeurs véhiculées sur les réseaux sociaux faisant un état d'une prétendue carence de stock des chinchards importés par le gouvernement sur les marchés. Le patron de l'économie nationale dénonce la mauvaise foi de certaines personnes mal intentionnées visant à torpiller l'action entreprise par le gouvernement. Il rassure la disponibilité de stock jusqu'à la fin de ce mois de Janvier. « Nous avons le stock et un stock important qui nous garantit jusqu'à la fin du mois de janvier. Il y a des gens de mauvaise foi, il faut le savoir. Mais le stock est là. Nous devons respecter la chaîne de distribution, importateurs, distributeurs et détaillants. Nous sommes en train de respecter ça. Ce n'est pas au gouvernement d'aller déposer la marchandise au niveau des détaillants. Donc, Il y a une chaîne de distribution que nous devons respecter et c'est ce que nous sommes en train de faire », a déclaré le ministre en charge de l'économie à l'issue de la réunion du comité de conjoncture économique le mercredi 12 janvier 2022. En ce qui concerne l'augmentation de prix de ces produits sur les marchés kinois particulièrement, Jean-Marie Kalumba accuse les opérateurs économiques de changer la structure de prix d'une manière unilatérale sans consulter le gouvernement. « Lorsque nous parlons de la structure des prix concertée, il y a deux étapes. La structure de prix concertée entre nous gouvernement, les opérateurs économiques et la FEC. Mais …

L'industrie minière a rapporté six (6) milliards de dollars américains à l’économie de la République Démocratique du Congo à raison de 2 735,3 M$US pour 2018, 2 493,2 M$US pour 2019 et 736,6 M $US pour le 1er semestre 2020. Ces chiffres ont été avancés par la chambre des mines de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), ce mercredi 22 décembre lors d'un point de presse tenu à Kinshasa sont des exercices 2018, 2019 et 1er semestre 2020 pour lesquels les données sont disponibles. Le président de la Chambre des Mines de la RDC, Louis Watum, a expliqué que la hauteur de ces revenus est consécutive, entre autres, par des paiements significatifs au titre de l’impôt sur les bénéfices et profits, et aussi l’augmentation des recettes d’exportation consécutive à la hausse des cours des produits de base observée à partir de 2017, particulièrement pour le cobalt dont le cours avait presque triplé en 2018 et début 2019. Pour Louis Watum, il serait mieux que le gouvernement puisse les expliquer à quoi cet argent a servi, car, révèle-t-il, d'après les quelques éléments en sa possession, il y a écart entre les réalisations sur terrain et l'argent qui a été versé. L'apport sociétale des entreprises minières Le Code minier tel que modifié et complété en 2018, renforce la responsabilité des entreprises minières face à l’impact de leurs activités sur les communautés locales et sur l’environnement. Dans le cadre de payement infra nationaux, notamment le cahier des charges, la redevance minière ainsi …

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