Catégorie : Diplomatie et Sécurité

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L'Association Africaine de Défense des Droits de l'Homme (Asadho/Beni) dénonce les tueries perpétrées par des rebelles ADF sur les civils, dans la région de Beni depuis 6 ans déjà. Cette association se plaint de ne pas sentir la "détermination et la volonté du Gouvernement pour en finir avec les massacres" dans cette partie de la province du Nord-Kivu. Kizito Bin Hangi, représentant de cette association qui s'est livré à Politico.cd, a exprimé le voeu de voir les députés nationaux élus du Nord-Kivu en particulier initier un "contrôle sérieux" sur tout ce qui a trait aux opérations Sokola 1. "Nous avons voulu que nos élus de Beni et du Nord-Kivu fassent un contrôle sérieux dans le cadre des opérations militaires ici [Beni, Ndlr…].Le Gouvernement congolais devrait prioriser la sécurité de Beni pour endiguer le phénomène ADF" dit-il. Il pense que les ministres du Budget, des Finances et surtout de la Défense devraient être interpellés, "parce que sur le terrain, des militaires au front sont en train de pleurer puisque leurs primes, soldes, et motivations n'arrivent plus, et même la logistique pose problème au niveau des bases militaires", dénonce Kizito Bin Hangi, Président de la Société civile de Beni. Et lui de suggérer que les militaires qui sont sur terrain à Beni "doivent etre appuyés et outilés avec un armement conséquent en vue d'affronter les rebelles ADF". Ce mercredi 6 janvier 2021, l'armée congolaise, à travers le Porte-parole militaire des opérations Sokola 1, le Lieutenant Antony Mwalushay, a annoncé avoir découvert plus …

Le Rassemblement Congolais pour la Démocratie/ Kisangani Mouvement de Libération (RCD/K-ML) de l'ancien Chef rebelle Antipas Mbusa Nyamwisi a, au cours d'une prise de position mardi 05 janvier 2021, demandé à toutes les institutions de la République de considérer la pacification de l'Est comme une urgence nationale absolue qui requiert des solutions immédiates et une mobilisation des ressources humaines, matérielles, logistiques et financières car, estime-t-il, le pays est en guerre et son intigrité, en péril. Le RCD/KML dit suivre avec beaucoup d'attention l'évolution de la situation sécuritaire à l'Est de la RDC, spécialement à Beni qui, depuis de nombreuses années, est devenu le symbole de la barbarie et de la souffrance humaines. En outre, ce parti demande aux forces de défense et de sécurité ainsi qu'à la MONUSCO d'user de tous les moyens à leur disposition pour mettre en place une stratégie conjointe et concertée afin d'assurer la protection des populations civiles et d'arréter ce qui s'apparente à un véritable génocide. Par ailleurs, RCD/KML réitère sa demande formulée à l'endroit de la Communauté Internationale, de se montrer solidaire de la population de Beni et d'actionner la justice internationale étant donné, dit-il, que «les massacres et autres exactions qui sy commettent sont constitutifs de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité ». Rappelons que la ville de Beni fait face à une résurgence accrue de l'insécurité. La nuit du lundi au mardi 05 janvier 2020 à Mwenda, une localité située dans le secteur de Rwenzori dans le territoire de Beni …

Deux corps sans vie, 40 rescapés et plus de 20 personnes portées disparues, tel est le bilan provisoire d'un naufrage d'une pirogue motorisée survenue à Nyabirehe, sur le lac Kivu, la nuit de mardi à ce mercredi 06 janvier 2020. D'après le président du Cadre de Concertation Territorial, Delphin Birimbi qui a livré cette information à la presse, ils étaient une soixantaine de passagers lors de l'embarcation qui quittait Luhihi au Sud-Kivu pour Goma. « 20 personnes viennent d’être portées disparues lors d’une noyade à Nyabirehe dans le Groupement de Mbinga-Nord sur le Lac Kivu. Il s’agit d’une pirogue motorisée de Kasunyu en provenance de Luhihi /Katana pour Goma. Bilan provisoire, 40 rescapés, plus de 20 personnes disparues et 2 corps repêchés », a confié Delphin Birimbi, Président du Cadre de Concertation Territorial de la Société Civile de Kalehe. Delphin Birimbi a par ailleurs ajouté que les recherches d'autres de corps se poursuivent afin de donner un bilan définitif incessamment. Carmel NDEO

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo et cheffe de la MONUSCO, Leila ZERROUGUI, a fait part de son émotion concernant l'effondrement de trois mines artisanales à Kamituga dans le Sud-Kivu, qu'indique le compte-rendu de la conférence de presse de l'ONU de mercredi 16 septembre 2020. Après avoir présenté ses condoléances aux familles des victimes, elle a noté que ce type d'accidents arrive fréquemment. Par conséquent, elle a appelé à imposer des mesures de sécurité préventives pour protéger ceux qui travaillent dans ces carrés miniers. "Sur place, la MONUSCO a rencontré les autorités de la ville, notamment le maire de Kamituga, pour évoquer la situation", a-t-elle signalé. Elle a aussi exprimé son soutien aux familles des victimes des groupes armés et des violences communautaires dans les provinces de l'est de la République démocratique du Congo. Elle a, en outre, souligné que la MONUSCO continue de soutenir résolument l'armée congolaise engagée dans des opérations complexes sur plusieurs fronts en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu. Alfred Héritier IMANI GAIUS

Pour endiguer la criminalité dans le Haut-Katanga et la province voisine du Lualaba, notamment le problème ayant trait aux détachements non-conformes des policiers de garde, à différents endroits, le Commissaire provincial de la Police Nationale Congolaise dans le Haut-Katanga, Louis-second Karawa, demande dans un communiqué officiel rendu public ce 12 septembre et parvenu à POLITICO.CD, à tous les requérants, les personnes physiques privées qui utilisent les policiers pour la sécurisation des leurs domiciles, bureaux, boutiques, magasins, églises, fermes, "de se présenter à son office pour identification, munis des documents y relatifs",  souligne ce communiqué. La Police du Haut-Katanga motive cette présence des requérants de policiers, suite aux instructions de la plus haute hiérarchie portant sur les dispositions prises à l'issue de la réunion du Conseil supérieur de la défense tenue à Lubumbashi, en août dernier. Le Commissaire provincial indique que tout contrevenant à cette décision de la PNC-Haut-Katanga sera "non seulement dépouillé purement et simplement de policiers de garde, mais aussi soumis à la rigueur de la loi", a-t-il conclu. Il sied de rappeler qu'un délai d'une semaine, soit du lundi 14 septembre au samedi 19 septembre, est accordé à tous les requérants de policiers dans le Haut-Katanga. Adrien AMBANENGO

Les travaux de réhabilitation de l’axe routier Mambasa-Makiki, long de 112 Km, à la limite avec la province du Nord-Kivu, ont débuté, a annoncé le directeur provincial de l’Office de routes de l’Ituri, Ir Roger Dikongo wa Dikongo, jeudi 23 juillet 2020. Dans un entretien exclusif à l’ACP., l'ingénieur Roger Dikongo wa Dikongo a expliqué que ces travaux, lancés par l’administrateur du territoire de Mambasa, Idriss Koma Kokodila, consistent en la suppression de tous les nids de poules et des bourbiers qui jonchent cet axe routier. Il a précisé que 50 kilomètres seront travaillés en régie tandis que les 62 autres kilomètres restants le seront avec les attributaires. Les travaux sont financés par le gouvernement de la République, selon une source officielle. Thierry Mfundu

Les trois présumés assassins de Kambale Sivasimwa Joseph, tué dans la nuit du mardi 21 à mercredi 22 juillet 2020 à Beni au Nord-Kivu, ont été soumis aux audiences publiques mercredi 22 juillet 2020 devant une population en colère. Ils ont été appréhendés au quartier Rawangoma par les services de sécurité de la ville, ce même mercredi, rapporte l'ACP. Ces suspects, présentés à la barre, sont deux militaires de la Brigade spéciale de réaction rapide et un étudiant de la 1ère licence à l’Institut supérieur de commerce ISC/Beni. Au cours de ces audiences de fragrance, la première partie a été consacrée à l’identification des prévenus et la présentation des faits par le Ministère public. Des effets miliaires trouvés entre les mains des ces présumés criminels, dont une arme AK47 et une moto de marque Bodaboda, ont aussi été présentés. La société civile urbaine s’est dite "très satisfaite" de la rapidité avec laquelle l’organe de la loi a saisi ce dossier. La dépouille de Kambale Sivasimwa Joseph, assassiné à son domicile. est encore gardée à la morgue en attendant la fin des enquêtes et du procès. Thierry Mfundu

Les responsables des établissements scolaires publics et privés du pays ont intensifié des réunions préparatives pour la reprise imminente des cours pour permettre aux élèves d'achever en beauté l'année scolaire 2019-2020. Il s'agit des responsables des écoles de Kinshasa, du Kwilu, du Kongo Central, de Gbadolite. Cette reprise des cours tant souhaité par les parents d'élèves interviendra après la levée de l'Etat d'urgence dans les prochains jours par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il sied de noter que le ministre d'Etat, ministre de l'Enseignement primaire, secondaire et technique ( EPST ), Willy Bakonga Wilima avait reçu le 07 juillet 2020, au cours d'une réunion, des propositions et calendrier élaborés par les cadres dudit ministère pour que les élèves reprennent les cours dans les meilleurs délai. Toutes fois, les gestes barrières contre la Coronavirus (Covid19) seront de strict application grâce au soutien de la Première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi qui a remis récemment 100.000 masques au ministre d'Etat de l'EPST, Willy Bakonga, un geste louable pour les cadres de ce ministère afin d'éviter aux élèves de contracter la Covid19. Par Kashama

Des attaques des miliciens de la CODECO ont causé la mort de 5 personnes et le viol de 7 femmes dans 4 villages des secteurs de Walendu Djatsi, Pitsi et de la chefferie de Bahema Baguru en territoire de Djugu. Selon des sources de sécurité locales qui ont donné ce bilan, ces attaques ont eu lieu ce samedi 18 juillet 2020. Parmi les victimes, on compte un orpailleur et ses deux fils qui sont tombés dans l’embuscade de ces hommes armés pendant qu’ils se rendaient dans une carrière minière, rapporte la radio Okapi. La première attaque de CODECO s’est déroulée au village Wakoko en secteur de Walendu Djatsi. Quatre assaillants munis de fusils ont investi cette localité vers 3 h du matin en tirant des coups de feu. Des sources locales citées par la radio Okapi indiquent que deux personnes qui cherchaient à se sauver ont été atteintes par des balles et sont mortes. Ces assaillants ont également emporté des chèvres et pillé d’autres biens de la population. La deuxième attaque s’est produite au village Limani, proche de Nizi en chefferie de Bahema Baguru. Ces hommes armés ont ouvert le feu sur 3 personnes, membres d’une même famille qui se rendaient dans une carrière minière. Ce meurtre a suscité une vive tension dans le milieu où les habitants se disent lassés des exactions de la milice CODECO. Au village d’Ukareba dans le secteur de Walendu Pitsi, ces miliciens ont pris en otage 7 femmes qui ont été violées puis relâchées. …

La parti présidentiel UDPS, Union pour la démocratie et le progrès social, fédération de la Tshopo a manifesté ce jeudi 09 juillet dans les rues de la ville de Kisangani. Mobilisés, plusieurs militants et sympathisants ont répondu présents à cette marche. Des conducteurs motos ont aussi accompagné les manifestants. Dans les rues, des chansons hostiles et des effigies citant leurs indignations face à la désignation de Ronsard Malonda à la tête de la centrale électorale. Ces militants disent protester contre un « groupe d'individus » qui veulent prendre en otage toute la République à travers le tripatouillage de la CENI. Au rond-point du Canon, les éléments de la police, musclés dans tous les carrefours, ont intervenu avec des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.Quelques manifestants ont été interpellés puis relâchés après quelques minutes des discussions. La marche n'a plus connu de suite. Dans le mémorandum, l'UDPS/Tshopo met en garde des politiciens qui veulent s'accaparer la République, bien commun de tous Congolais. Ils appellent cependant à un consensus entre la coalition FCC-CACH au pouvoir avec les confessions religieuses afin de sortir de cette crise qui veut plonger le pays dans une guéguerre civile avec des personnes mal intentionnées. Dans la suite du mémorandum lu devant la presse dont une copie est exploitée par POLITICO.CD, l'UDPS/Tshopo n'est seulement pas pessimiste contre Malonda, il proteste par ailleurs contre les trois propositions de lois Minaku-Sakata. D'après ce parti, les lois proposées pour la réforme judiciaire ne visent aucun intérêt du peuple. Pour sa part, …

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