Catégorie : Grands-Lacs

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Mes chers compatriotes, Comme le mistral souffle au nord de la France, descend et balaie le sud jusqu’à la Corse, le vent de la succession au Congo qui secoue le nord, descend et balaie désormais le sud-ouest (Kouilou) pour terminer sa course à Brazzaville. La nature ne nous enseigne-t-elle pas ? En effet, c’est un secret de polichinelle que le nord est en ébullition pour la succession du Raïs. Les enfants biologiques et de cœur se livrent à une lutte fratricide âpre et impitoyable, laissant le Raïs qui, a priori, n’est pas testateur, pantois face à ce déchirement, tant sa responsabilité il faut le reconnaître n’y est pas étrangère. Cela nous rappelle à bon droit la sempiternelle guerre des héritiers de Mahomet, entre les chiites et les sunnites. Ce vent puissant est descendu au sud-ouest du Congo, précisément dans le département du Kouilou. Telle une métastase l’idée de la succession nourrit désormais la pensée des notables et politiciens vilis. Les plus actifs se sont constitués en un petit groupe conspirationiste (de réflexion) où les conciliabules sont légions, à savoir Tengo Laurent, Bouity Viaudo, Loemba Max et Makosso Collinet. Ce groupe, avec la bénédiction supposée de la première dame, encadre et pousse le premier ministre à développer des ambitions pouvoiristes et des rêves de grandeur au point de prendre des airs devant les caciques du nord qui ne le supportent : c’est l’histoire de la grenouille qui se veut plus grosse que l’éléphant. Il n’a pas tort car les autres lui font croire …

En rapport avec les incursions opérées par des éléments de l’armée du Soudan du Sud en Ituri, il s’est tenu, dans le territoire d’Aru, une réunion bilatérale entre les autorités de cette entité et leurs homologues du Soudan du Sud. C'est ce que l'on peut lire dans le compte rendu de la 38è réunion du Conseil des ministres tenu ce vendredi 03 juillet par visioconférence. A l’issue de cette rencontre et, en guise de manifestation d’intérêt du Soudan du Sud pour la paix, 1 congolais enlevé par les rebelles Sud-soudanais ainsi que des armes saisies ont été remis à la partie congolaise. "D’autres rencontres ont été envisagées", note le compte rendu du Conseil des ministres. Thierry Mfundu

Conformément à la décision prise lors de la 35ème réunion du conseil des ministres sous la conduite du Président de la République et chef de l'Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo relative à la conférence panafricaine sur le Projet Grand Inga et hydroélectricité en RDC, Eustache Muhanzi Mubembe Ministre d'Etat en charge des ressources hydrauliques et électricité; accompagné du vice Ministre Papy Pungu Lwamba a présidé une réunion préparatoire en marge de cette conférence, hier Jeudi, le 18 Juin 2020 dans la salle de la regideso. Selon le service de communication du dit ministère, cette réunion préparatoire a tournée autour de la note conceptuelle portant analyses des quelques thématiques, notamment : 1). Intégration régionale et marché continental de l'électricité ;2). Transport de l'électricité vers les centres de demande régionaux ; et d'autres points saillants. Ceci, dans l'objectif de faire connaître le Projet Grand INGA afin d'attirer les investisseurs africains dans le cadre de ce projet tout en maintenant le leadership stratégique de ce projet pour le compte de la République Démocratique du Congo. Un Secrétariat technique a été mis en place au cours de cet atelier pour préparer les actions à mener au regard de l'importance que le Gouvernement de la République accorde à ce projet GRAND INGA qui est l'instrument de la politique géostratégique du Chef de l'État. Thierry Mfundu

Sur l’invitation de la république du Rwanda à travers son ministère de la santé, une délégation des autorités de la RDC a participé ce jeudi 28 mai au poste-frontière à l’arrêt unique « la corniche », grande Barriere, une réunion bilatérale des ministres de la santé, du commerce et de l’administration locale du Rwanda et de vice ministre de l’intérieur et de la santé de la RDC. Cette rencontre s’est tenue dans le cadre du renforcement de la collaboration entre les deux pays dans le domaine de la santé publique et spécifiquement viser à formuler les propositions en vue des engagements politique de haut niveau pour le renforcement de la coopération transfrontalière en matière de la surveillance de la covid 19 et de ses implications sur le commerce transfrontalier dans le respect des mesures spécifiques prises dans chaque pays respectifs. Les deux délégations ont discuté de l’opportunité de la mise en place d’un cadre de concertation transfrontalier qui établie des mesures communes de prévention et de gestion des cas de la covid19, surveillance, le partage des informations et expertise dans le domaine clinique et la recherche scientifique. « Comme vous le savez, les deux pays connaissent une crise sanitaire et il était question que les deux gouvernements puissent ce rencontrer pour peaufiner les stratégies ensemble afin de mettre fin à cette pandémie » a indiqué Innocent Bokele Walaka. « Il ya quand même l’impact sur le plan de commerce transfrontalier, les deux pays vivent font le commerce ensemble mais il …

Le coronavirus a obligé les gouvernements de la région des Grands Lacs à réorienter leurs priorités et il a un impact sur la mise en œuvre de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo (RDC) et les pays de la région, rapporte ONU-info. C'est ce qu'a indiqué devant le Conseil de sécurité, l’envoyé de l’ONU pour la région des Grands Lacs d'Afrique qui a appelé mercredi la communauté internationale à appuyer les pays de cette région pour affronter la pandémie de Covid-19 et surmonter ses conséquences. Le coronavirus n’a pas épargné les pays de la région des Grands Lacs, où le nombre de contaminations augmente, bien qu’à un rythme modéré en comparaison à d’autres régions du monde. En date du 22 avril, plus de 4.766 cas et 131 décès ont été enregistrés dans la région, selon l’Organisation mondiale de la santé ( OMS ). Si les diverses mesures adoptées par les pays de la région semblent avoir permis à ce stade de limiter la propagation du Covid-19, ses répercussions économiques se font déjà sentir, a expliqué Huang Xia, l’Envoyé spécial de l’ONU pour la région des Grands Lacs, lors d’une visioconférence avec les membres du Conseil de sécurité. M. Xia a appelé la communauté internationale à appuyer ces pays afin qu’ils puissent affronter la pandémie et surmonter ses conséquences. M. Xia a toutefois souligné que l’optimisme demeure sur le plan politique avec l’assise de la coalition gouvernementale en RDC et la normalisation …

La République démocratique du Congo (RDC) compte à ce jour 32 cas de Coronavirus, dont deux à Lubumbashi, dans la province du Haut Katanga. Les deux cas qui s'exportent dans la province cuprifère ont voyagé dimanche 22 mars 2020 à bord de l'avion Congo Airways. Les passagers étaient au total 75. Ils sont tous passés par le prélèvement à l'aéroport de N'Djili à Kinshasa et les agents de la Santé commis à cet aéroport international n'ont pas pu détecter les patients. Après deux heures de vol, les deux cas ont été dénichés à l'aéroport de la Luanao, à Lubumbashi. "Comment les deux cas n'ont pas été détectés à N'Djili, il a fallu qu'ils le soient à Lubumbashi, en l'espace de deux heures seulement ?", s'interroge un agent de l'État au ministère de l'Industrie, ayant requis l'anonymat. Pour lui et pour plusieurs autres, les dispositifs à l'aéroport de Lubumbashi sont plus efficaces et mieux organisés que ceux de Kinshasa. " Même pas après quelques jours, mais dans l'intervalle de deux heures, les cas échappent à Kinshasa et sont découverts au Haut Katanga ?", rumine le pasteur Kiesse, qui trouve qu'à Kinshasa les choses ne sont pas sérieuses. Fermer les aéroports en provinces Des voix s'élèvent pour réclamer la suspension' des vols de Kinshasa vers d'autres provinces du pays. "C'est une proposition de mesures pour épargner nos compatriotes d'autres provinces qui paraissent plus vulnérables que nous", estime Patrick Kamanga, journaliste à la Radio 7. Si à Lubumbashi, les agents ont découvert les …

Les Gouverneurs Jacques Kyabula du Haut-Katanga et Zoé Kabila du Tanganyika ont participé ce samedi matin à Lubumbashi à l’ouverture de la 13 ème édition de la Commission mixte RDC - Zambie. 3 provinces RDCongolaises et 4 provinces zambiennes se réunissent pour un état des lieux de la coopération en matière de défense, sécurité, économie et socio-culturel. À noter que c’est la première fois que les provinces du Tanganyika et du Lualaba ( qui partagent également la frontière avec la Zambie comme le Haut-Katanga) y prennent part depuis le découpage. Notons que le Gouverneur Richard Muyej du Lualaba, empêché, s’est fait représenter par son ministre de l’intérieur et quatre Gouverneurs zambiens étaient présents dans cette salle de l’hôtel Pullman. Thierry Mfundu

Les chefs des états-majors des armées Congolaise, Rwandaise, Burundaise, Ougandaise et Tanzanienne, la Monusco et l'US Africom en réunion à Goma pour aborder les opérations conjointes contre les groupes armés à l'est de la RDC Début ce jeudi 24 octobre au gouvernorat de la province du Nord-Kivu à Goma, d'une réunion de chefs d'état-majors des armées de la République Démocratique du Congo, du Rwanda, du Burundi, de l'Ouganda et de la Tanzanie et l'US Africom afin d'évaluer le processus de lancement des opérations militaires conjointes contre les groupes armés basés dans les provinces situées à l'Est de la République Démocratique du Congo. Annoncée dans des pages d'un document de planification de ces opérations, classé top secret, mais qui a fuité sur les réseaux sociaux, cette réunion qui s'étend du 24 au 25 octobre 2019 doit aboutir à la mise en place d'un État-major intégré. Plusieurs parlementaires ont appelé à un débat au parlement congolais sur ces opérations militaires. Ils ont lancé des actions parlementaires contre le ministère de la défense en vue d'avoir assez d'éclaircissements sur la nature de ces opérations qui doivent durer initialement trois mois. Notons aussi que ce projet est diversement accueilli par les acteurs de la société civile. Beaucoup se souviennent encore des différentes opérations militaires conjointes qui n'ont pas résolu le problème de l'insécurité dans la sous région. Fiston Mahamba (@FMLarousse) |POLITICO.CD

L'école de gouvernance publique Nelson Mandela et la Fondation Kofi Annan, avec le parrainage de madame Grâça Machel Mandela, ont organisé les 4 et 5 septembre 2019 une conférence réunissant des personnalités de l'Afrique et d'ailleurs à Capetown en afrique du Sud. Le but était de faire le point sur les processus démocratiques en afrique, les analyser et rechercher les moyens de les promouvoir. C'est dans ce cadre que plusieurs personnalités congolaise y ont pris part dont Ève Bazaiba, Martin Fayulu, Modeste Bahati, Adolphe Muzitol, Floribert Anzuluni et Fred Bahuma parmi les participants. Pour Maitre Jacquemain Shabani, président de la Commission Électorale Permanente de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social(CEP/UDPS), " son séjour dans le pays de Madiba fut dans le cadre de défendre le travail abattus par la CEP et justifier par la Centrale de compilation du Cap pour le Changement, CACH en sigle." "L'UDPS ayant dénoncé des irrégularités dans le processus électoral de décembre 2018 encourage une réforme du système électorale," a déclaré Me Jacquemain Shabani, président de de la Commission Électorale Permanente de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social(CEP/UDPS). En pleine période des attaques xénophobes en Afrique du Sud contre les citoyens étrangers en général et congolais en particulier, le silence de ces personnalités sur ce sujet a exacerbé une majorité de l'opinion de la diaspora congolaise. Notons tout de même que Martin Fayulu a dénoncé ses attaques xénophobes. Thierry Mfundu

L' annonce de la mort de l'ancien président du Zimbabwe, Robert Mugabe, a été faite ce vendredi 6 septembre par le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa via son compte Twitter. "C’est avec la plus grande tristesse que j’annonce le décès du père fondateur et ancien président du Zimbabwe, le Cde Robert Mugabe", nous pouvons lire sur son compte Twitter. A lui de renchérir ''Mugabe était une icône de la libération, un panafricaniste qui a consacré sa vie à l'émancipation et à l'autonomisation de son peuple", conclut-il. Rappelons que Robert Mugabe est né le 21 février 1924 à kutana en Rhodésie du sud ( actuel Zimbabwe) et mort le 6 septembre 2019 à Singapour.

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