RDC : Des forces spéciales de l’armée bientôt déployées en Ituri pour « traquer tous les groupes armés »

Sept cents éléments du Bataillon « Tigre », une des forces spéciales des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), seront déployés en Ituri après leur formation au centre de Rwampara, à 17 km de Bunia, a fait savoir au cours d’une parade, mardi, le gouverneur militaire, Johnny Luboya.

« En plus de cette formation complémentaire, l’objectif de la présence de ces sept cents nouveaux éléments des FARDC est de leur permettre de s’acclimater à la province de l’Ituri où ils seront déployés, sur les différentes lignes de front, pour traquer tous les groupes armés locaux et étrangers », a déclaré le Lieutenant –général.

« Ces nouveaux éléments des FARDC ont été soumis pendant une période de 9 semaines à une simulation de combat basée sur les techniques de combat et de tirs d’armes lourdes et légères, les règles d’engagement, les embuscades et le droit international humanitaire », a-t-il expliqué.

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« Tous les groupes armés locaux et étrangers qui continuent à faire le désordre seront neutralisés ainsi que ceux qui ne respectent pas leur acte d’engagement de cessation des hostilités », a martelé le Chef militaire de l’Exécutif de l’Ituri.

Des éléments du Bataillon « Tigre »
La formation du Bataillon « Tigre » a été assurée par les instructeurs venus de forces spéciales de la Garde Républicaine et de la MONUSCO, renseigne-t-on.

Auparavant, ces éléments des FARDC avaient suivi 9 mois de formation de base au camp « Lukusa », situé dans la ville de Kisangani, province de la Tshopo.

En juin 2022, l’armée française avait achevé « la formation au combat en jungle » d’un 2ème bataillon des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et prévu d’en former un 3ème, selon l’ambassade de France en RDC.

La France s’était engagée, déjà en 2021, à « renforcer son partenariat militaire opérationnel et à contribuer au renforcement des FARDC, pour lutter contre les groupes armés qui sévissent dans l’Est du pays, rappelle-t-on.

Stéphie MUKINZI M & ACP

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