La panique enfle sur la toile après qu’un avion militaire appartenant à la force aérienne française ait atterri, vendredi 18 novembre 2022, à l’aéroport de Bangboka, à Kisangani.
Dans un contexte des tensions de guerre dans l’Est agité de la RDC, les premières informations non certifiées ont fait mention d’un important « armement » qui serait transporté à bord par les militaires français. « À l’intérieur de cet appareil volant, il y a des bombes, des missiles et autres effets militaires », ont faussement indiqué plusieurs publications, suscitant une forte panique sur les réseaux sociaux.
Contactées par POLITICO.CD, des sources civiles et sécuritaires ont démenti catégoriquement ces informations. À les en croire, l’avion militaire qui est bel et bien visible à l’aéroport de Bangboka depuis vendredi dernier, a connu une panne en plein vol, en provenance de Ndjamena, au Tchad. Et bien plus, l’aéroport de Kisangani était le mieux placé pour son dépannage.
« Il n’y a aucune munition ou arme à bord. Néanmoins, neuf (9) militaires et pilotes français étaient à bord », a renseigné un membre de la RVA/Kisangani.
« Il n’y a rien à craindre. Je suis à Bangboka. L’avion est là. Des services étatiques sont bien renseignés sur son atterrissage. Ils ont été préalablement autorisés d’atterrir. Dès ce jeudi, un avion en provenance de la France viendra pour réparer cet avion », a ajouté une autre source proche de la garde militaire de l’aéroport.
Selon un document signé par le commandant de bord parvenu à POLITICO.CD, cet avion militaire accidenté a quitté, vendredi, la ville de Ndjamena, capitale du Tchad, pays voisin au nord de la RDC. La destination n’est toutes fois pas révélée. Les autorités compétentes congolaises n’ont pas encore fait une quelconque communication.
