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RDC : Delly Sesanga regrette les « 4 ans de gaspillage de l’alternance mal gérée par Félix Tshisekedi »

Le président du parti politique de l’opposition « Envol’ » Delly Sesanga a, lors de la clôture des assises de la session du bureau politique élargi, au centre catholique Nganda dimanche dernier à Kinshasa, apprêté son offre électorale pour tourner la page Tshisekedi, qu’elle a considérée « humiliante ».

En effet, c’est parmi les résolutions majeures de la session du bureau politique élargi prise par ce premier parti à avoir quitté l’Union sacrée pour se repositionner dans l’opposition. Comme au début de la session (vendredi), dimanche à la clôture des assises, Delly Sesanga a encore crevé l’abcès.

Par ailleurs, le leader de l’Envol a estimé « qu’il est impérieux d’arpenter vers un Congo des actions afin d’effacer celui des promesses institué par Félix Tshisekedi ».

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« Le nouveau Congo doit être celui des actions, de l’exemplarité et non celui des promesses déçues. Vous avez vu pour cela, au cours de 4 ans nous avons reculé sur tous les plans et personne dans notre pays n’a pas l’envie de poursuivre avec la même gouvernance. Le temps est donc venu de tourner la page de 60 ans d’égarement, mais aussi de 4 ans de gaspillage de l’alternance mal gérée », a-t-il déballé.

Fort de ce fait, le président national d’Envol a rappelé à ses partisans qu’ils ont une responsabilité à assumer ensemble face à l’avenir de la Nation. Il a convié les uns et les autres à œuvrer pour la construction d’un Congo stratège capable d’affronter les menaces extérieures.

« L’image du Congo-Kinshasa doit changer absolument après les élections générales de décembre 2023. Celle qui caractérise le pays actuellement n’est que le reflet d’un régime essoufflé, sans ressources et qui manque un leadership responsable et éclairé », a-t-il indiqué.

« Nous avons tous compris que les espérances de l’alternance ont été tournées dans la naïveté emballée dans le fatalisme de la faiblesse de la volonté, il nous faut œuvrer pour la construction et l’avènement d’un État stratège qui protège, planifie et qui fait face aux défis du monde changeant, un État qui est capable d’affronter les menaces extérieures et de rassurer les Congolais », conclut-il.

Raphaël Firio

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