RDC : Le conflit Teke-Yaka « porte visiblement une main noire » (Daniel Aselo)

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a présidé, ce lundi 26 septembre 2022, à la Primature, une importante réunion sécuritaire autour de la situation qui prévaut à Kwamouth, dans le Maïndombe, dans le Kwilu, et dans le Kwango. Cette réunion à connu la participation du Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, de la Ministre d’État en charge de la Justice, du Ministre de la Défense nationale, du Ministre des Finances, du Ministre des Droits humains, du Ministre des affaires sociales, du vice Ministre du Budget, du gouverneur de la ville de Kinshasa ainsi que des services de sécurité et de renseignements.

Selon le VPM en charge de l’Interieur qui s’est confié à la presse à l’issue de cette séance de travail,

« Le conflit communautaire dans les provinces issues du démembrement de l’ex-Bandundu porte visiblement une main noire. D’où, il fallait un tour de table pour évaluer la situation et combattre cette situation qui nécessite l’implication de l’ensemble du peuple congolais ainsi que de tous les services de sécurité et plus particulièrement l’armée et la police qui sont mises à l’œuvre à partir de ce jour dans la province de Maïdombe précisément à kwamouth et sur la nationale numéro 17 où les insurgés se retrouvent encore dans des forêts et dans des savanes en train de continuer à commettre des actes ignobles et qui amènent à la mort. Ainsi la population est encouragée à se lever et à participer activement et surtout à dénoncer ces infiltrés et inciviques congolais qui se permettent de commettre ces actes de déstabilisation du pays », a laissé entendre le VPM Daniel Aselo.

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Notons que la question de résurgence du phénomène kuluna dans la capitale Kinshasa a été aussi abordée au cours de cette séance de travail.

« Nous sommes en train de vivre presque la même situation de manipulation mais qui occasionne la mort, par les mêmes actes ignobles, les kulunas ne se gênent plus et ils n’ont plus peur de donner la mort. Ainsi, la population de la ville de Kinshasa, la police et même l’armée sont invitées et encoragées à mettre un frein à cette situation dans la ville de Kinshasa où nous avons plus 14 millions de personnes », a signifié Daniel Aselo.

Signalons, par ailleurs, que les dispositions sécuritaires nécessaires ont été prises au cours de cette réunion afin de mettre fin à cette situation qui endeuille plusieurs familles au pays.

Stéphie MUKINZI M & PRIMATURE

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