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Agression dans l’Est : Kigali sommé de mettre fin à son soutien « ignoble » aux terroristes du M23 

À travers une note parvenue à POLITICO.CD, le ministre congolais des Affaires Étrangères, Christophe Lutundula a fixé l’opinion tant nationale qu’internationale à propos des allégations des autorités rwandaises accusant l’armée congolaise d’avoir lancé en date du 10 juin des roquettes sur son territoire, mais aussi sur une prétendue campagne d’incitation à la haine et à la violence qu’auraient initié certains hauts responsables du gouvernement et des membres des organes de sécurité congolais contre le Rwanda et les personnes parlant le Kinyarwanda. 

Le ministre des Affaires Étrangères a rejeté en bloc toutes ces accusations « fallacieuses » qui, explique-t-il, « cachent mal la détermination du Rwanda de poursuivre l’agression contre la RDC et leur soutien au M23 ». 

À cette même occasion, le Chef de la diplomatie congolaise a rappelé la teneur de la communication officielle des FARDC en date du 10 juin par laquelle, elles (Ndrl : FARDC) ont informé l’opinion nationale et internationale, de ce que depuis 16 h 15 du vendredi 10 juin 2022, l’Armée Rwandaise a tiré une dizaine d’obus sur le territoire de la RDC, plus précisément à Biruma et à Kabaya en territoire de Rutshuru détruisant l’Institut saint Gilbert, y tuant deux enfants âgés de 6 et 7 ans respectivement et blessant un troisième.

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Pour le MAE, en plus du bilan humain, le bombardement de toute une école constitue à la fois un crime de guerre et un crime contre l’humanité. 

 « L’ignoble soutien continu de l’armée rwandaise au groupe terroriste du M23 est confirmé par les images des drones qui attestent l’occupation jusqu’à ce jour de Tchanzu et de Runyonyi par les Forces de Défense du Rwanda (RDF) », peut-on lire dans cette note du ministre congolais des Affaires Étrangères. 

Dans cette dynamique, le gouvernement congolais a sommé le gouvernement du Rwanda de mettre fin à son soutien au groupe terroriste du M23 et de s’abstenir de toute action susceptible de porter atteinte à la paix et à la stabilité dans la partie Est du pays et la Région. 

D’autre part, le gouvernement rwandais a été sommé d’éviter tout acte de nature à compliquer la tâche du médiateur de la Conférence Internationale pour la Région des Grands Lacs (CIRGL), le Président João Lourenço à qui toutes les parties concernées doivent faire confiance.

Carmel NDEO

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