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RDC: Matata Ponyo écrit à nouveau à Tshisekedi pour dénoncer des « graves » violations de ses droits

Le sénateur Augustin Matata Ponyo a de nouveau saisi le Président de la République, Félix Tshisekedi, pour dénoncer des « graves » violations de ses droits fondamentaux, relatives aux restrictions qui lui auraient été imposées, de se mouvoir librement tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. 

Dans sa correspondance du 14 avril, Matata Ponyo rappelle que c’est depuis près d’une année, qu’il est privé de ses mouvements à la suite des procédures pénales initiées par le Procureur Général près la Cour constitutionnelle et ce, dit-il « sans le moindre soubassement, sans décisions de justice encore moins une quelconque motivation ».

« Point n’est besoin de rappeler avec regret la manière irrégulière et brutale qui a conduit le bureau du Sénat à lever mes immunités et à autoriser au Procureur Général près la Cour constitutionnelle, d’initier des poursuites dans le cadre du dossier sur les biens zaïrianisés. Ce dernier a même conduit à ma mise en résidence surveillée pendant vingt-quatre heures en juillet 2021 », déplore l’ancien premier ministre.

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Matata qui continue de clamer son innocence rappelle qu’aux termes d’une de ses lettres, il avait sollicité l’implication personnelle du Chef de l’Etat en vue d’obtenir la cessation desdites violations du fait de la clôture des débats de droit à la suite de l’arrêt d’incompétence rendu par la Cour Constitutionnelle en date du 15 novembre 2021, « lequel a mis fin tant à la procédure sur le dossier BukangaLonzo que celui des biens zaïrianisés ».

Il confirme que pour avoir constaté qu’il n’y avait pas de preuves des allégations de détournement, le Procureur Général lui avait présenté ses excuses et avait promis de classer ledit dossier sans suite.

Cependant, il se dit étonné de constater que tous les justiciables des dossiers Bukangalonzo et des biens zaïrianisés soient autorisés à voyager à l’intérieur comme, à l’extérieur du pays, sauf lui. 

Ainsi, Mapon a réitéré sa requête tant en sa qualité de citoyen qui ne fait l’objet d’aucune condamnation judiciaire, qu’en sa qualité de Sénateur « censé jouir pleinement des droits de circuler librement, de recevoir des soins de santé appropriés » qui lui sont reconnus par les instruments juridiques internes et internationaux. 

Carmel NDEO

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