Dans une attaque sanglante opérée la nuit du 1er février dans le site des déplacés de Plaine Savo, dans le territoire de Djugu (Ituri), Les miliciens CODECO ont tué près de 60 civils. Une attaque que le porte-parole de l’armée en Ituri, le lieutenant Jules Ngongo, qualifie de crime contre l’humanité. « C’est inhumain de s’attaquer à une population civile, qui n’a aucun moyen de défense », râle le porte-parole de l’armée.
Contacté par la radio onusienne, ce porte-parole de l’armée rassure que les forces de défense et de sécurité ne se laisseront pas décourager par ces actes barbares dans leur mission de rétablissement de l’ordre dans cette entité. Selon lui, ces actes ternissent malheureusement l’image de cette province.
Nos sources contactées sur place renseignent que plusieurs civils ont été lâchement abattus par les les CODECO. D’après Ndalo Bise, président du site attaqué, les assaillants ont surgi brusquement la nuit du mardi à partir de 21 heures.
« Nous comptons présentement plus de 60 morts dans les abris des déplacés » a-t-il déclaré à la presse locale.
Cette information est aussi confirmée par les sources administratives de la place qui précisent que près de 60 personnes ont été tuées. A en croire, le chef de la chefferie de Bahema N’adhère au-moins 59 personnes ont trouvé la mort au cours de cette attaque sanglante.
55 corps sont jusque-là retrouvés et 4 autres encore à l’Hôpital. Ce bilan reste provisoire car plusieurs civils ne sont pas encore retrouvés. Plusieurs autres civils ont été conduits à une destination inconnue.
Nous apprenons que le calme y est revenu après l’intervention des FARDC et les casques bleus de la MONUSCO.
