L’Agence Nationale de l’Électrification et des Services Énergétiques en milieux Rural et périurbain (ANSER) a clôturé avec satisfaction les ses deux jours consacrés une table ronde, organisée du 25 au 26 janvier à l’hôtel Pullman.
En effet, plus de 120 millions de dollars ont été levés auprès des différents partenaires afin de soutenir plus de 64 projets d’électrification des différents agglomérations du pays pour l’année 2022.
« Je pense que nous avons également atteint cet objectif et même nous l’avons dépassé parce que là on parle de 120 millions que nous venons d’avoir. C’est vrai que cela va se répartir en trois ans mais il faut avouer que pour 2022 nous n’avons besoin que de 30 millions, je pense que nous l’avons déjà pour susciter des investissements privés », a déclaré le DG de l’ANSER, Idesbald Chinamula.
Outre la mobilisation de ce fond, six protocoles d’accord ont été conclus entre l’ANSER et plusieurs autres partenaires dont un signé symboliquement avec l’Institut national pour la conservation de la nature (ICCN).
Le problème de financement des différentes études ayant régulièrement causé problème, le DG d’ANSER Idesbald Chinamula, s’est dit « plus que satisfait » de voir qu’avec cet accord signé avec l’ICCN, ce problème appartient désormais au passé.
« La troisième attente que nous avions, c’était le financement au niveau des études, y a pas de budget pour financer les études. Là aussi nous pouvons dire que nous sommes vraiment plus que satisfait. Le dernier accord qu’on vient de signer avec l’ICCN va financer quasiment une centaine d’études, et avec les partenaires que nous avons, nous avons de l’assurance que le budget pour financer les études sera couvert par les différents partenaires que ce soit les Nations-Unies, la banque mondiale, l’Union européenne etc.», a-t-il renchérit.
Le DG de l’ICCN, Olivier Mushiete, a quant à lui exprimé sa satisfaction tout en rappelant l’importance d’électrifier les zones reculées de la République Démocratique du Congo.
« Nous venons de signer aujourd’hui un protocole d’accord qui engage nos institutions à fournir leurs efforts pour travailler ensemble sur le développement d’activités de la mise en œuvre de l’énergie en milieu rural. C’est une activité pour à l’Institut national pour la conservation de la nature, très important parce que cela permettra de stimuler des projets d’électrification dans la périphérie de nos airs protégés. Les activités de l’électricité en milieu rural cela permet de fixer la population sur les zones de village à travers des activités productives. En plus de cela, grâce à l’électricité on met la lumière dans les villages, cela permet également aux enfants d’étudier, et les hôpitaux de mieux soigner les gens », a-t-il dit.
