La RDC et la Banque mondiale signent un partenariat d’investissement de 400 millions USD pour renforcer la desserte en électricité

La Banque mondiale, à travers l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et le gouvernement de la RDC ont signé, vendredi, un partenariat dans le cadre du programme Scaling Mini-Grid, avec un objectif de plus de 200 mégawatts de capacité installée répartis sur deux projets initiaux de mini-réseaux représentant un investissement total de plus de 400 millions de dollars US.

Cette signature est intervenu au terme d’une visite de travail de 48 heures en République démocratique du Congo de deux vice-présidents du groupe de la Banque Mondiale, Hafez Ghanem et Sergio Piment, qui ont rencontré, jeudi en début de soirée, le Président de la République, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Il s’agit d’un programme visant à fournir une électricité propre, fiable et abordable à plus de 1,5 million de bénéficiaires, dont des foyers, des entreprises, des écoles et des hôpitaux, avec la participation, indique-t-on, des opérateurs privés attirés dans ce cadre pour développer, financer et exploiter des mini-réseaux à travers des partenariats public-privé.

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L’objectif est, fait-on savoir, de soutenir la RDC dans son ambition de connecter à l’électricité 30 % de sa population à l’horizon 2024, contre à peine 19 % actuellement.

Grâce à une source d’énergie renouvelable – en général des panneaux solaires – associée à un stockage par batteries et à un système local de distribution, les mini-réseaux verts peuvent alimenter des foyers, des petites entreprises et des industries non raccordés aux réseaux nationaux.

« Les mini-réseaux portés par le secteur privé sont au cœur de la stratégie gouvernementale pour favoriser l’accès à l’électricité dans les zones non desservies par la compagnie nationale », a déclaré, à cette occasion, ministre des Finances ,Nicolas Kazadi, ajoutant que « ceux-ci constituent une solution innovante et économique, capable d’améliorer les conditions de vie de nombreux congolais et de stimuler l’activité économique ».

De son côté, le ministre des Ressources hydrauliques et de l’Électricité, Olivier Mwenze Mukaleng, s’est déclaré convaincu par le potentiel des mini-réseaux verts pourra « aider à accélérer l’électrification de la RDC d’une manière durable et respectueuse de l’environnement ».

Il a en outre précisé que programme d’investissements prioritaires prévoit de déployer ces solutions dans 21 des 26 capitales provinciales, où vit aujourd’hui un tiers de la population congolaise n’ayant pas accès à l’électricité.

Stéphie MUKINZI & ACP

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