Serge Kadima : « Le Pouvoir de contrôle aux frontières, un enjeu stratégique pour la RDC » (ouvrage)

C’est à une lutte acharnée et une expérience entrecroisée mêlant carrière politique, en tant que cadre au PPRD de Joseph Kabila, et celle connue au sein de l’administration publique, plus précisément à l’Office Congolais de Contrôle (OCC), qu’a bourgeonné mot à après mot, des lignes entières, des paragraphes bouclés pour ne former qu’un seul ouvrage avec ses 154 pages. « Le Pouvoir de contrôle aux frontières, un enjeu stratégique pour la République Démocratique du Congo », tel est le nom choisi par son auteur, Serge Kadima, et que découvre l’assistance à cette circonstance inédite où un homme d’église, Représentant légal de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), le pasteur André Bokundoa, porte sur les fonts baptismaux, en ce lundi 11 octobre à Kinshasa, cet ouvrage.

Au total, c’est en 5 parties qu’est subdivisé cet ouvrage. La première, table sur les espaces et les frontières de la RDC, tandis que la deuxième s’axe sur l’outil de contrôle des produits aux frontières, allusion faite à l’Office Congolais de Contrôle (OCC). Les engagements de la RDC en matière de qualité et de contrôle, est la troisième partie abordée suivi, quatrièmement, des enjeux de la mondialisation et les contrôles des biens aux frontières, pour finir, en cinquième lieu sur la gestion informatisée des opérations d’exportation, d’importation et de transit des biens.

Dans un auditoire qui regorge la crème des érudits congolais, Serge Kadima appelle à considérer son œuvre comme une pierre à l’édifice scientifique et politique. « Pour peu que je puisse le souhaiter, le débat politique devrait prendre le pas sur cette préoccupation, afin que désormais, l’offre politique mette en exergue le contrôle à nos frontières et de nos frontières. Je considère le contrôle comme une exigence des politiques publiques, qui prennent en compte la nécessité de protection des frontières, afin que ne pénètrent dans l’espace vital national que les réalités, les faits, les biens, les idées qui participent au développement de celui-ci », a-t-il fait à l’occasion.

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Pour Serge Kadima, le contrôle, à la fois personnel et collectif, se doit d’être enseigné aux enfants pour qu’une génération des Congolais émerge, douée de l’énergie de contrôle, et défendant l’authenticité de leur être. Il a rappelé que la République Démocratique du Congo est le deuxième pays au monde avec le plus grand nombre de frontières. Dans cette situation géostratégique, développe-t-il, nous pouvons nous enrichir des échanges avec les autres, tout en préservant notre identité propre. « Voilà le rêve qui est le mien et pour lequel j’ai mobilisé toutes mes énergies Intellectuelles », a expliqué ce dernier.

Le professeur Nyembo Shabani qui a préfacé cet ouvrage n’a nullement caché sa satisfaction. « Des années passées à former l’élite congolaise ne sont pas vaines pour nous. La qualité de l’ouvrage et l’ambition derrière l’écriture témoignent d’une personnalité affirmée, respectueuse de la rigueur scientifique, tournée vers la recherche des meilleurs procédés pour garantir à la société congolaise le confort qu’elle mérite », s’est-il exprimé.

« En considérant l’immensité de son territoire (aussi grand grand que l’union européenne) et du nombre des pays voisins frontaliers (neuf au total), comment la République Démocratique du Congo articule-t-elle des politiques cohérentes de contrôle des produits entrant dans son espace national ? Comment le pays se rassure-t-il de la cohérence et de l’efficacité des politiques publiques mises en place dans ce domaine ? Cet essai de grande pertinence tente d’apporter des réponses à toutes ces interrogations, qui demeurent essentielles pour l’économie de la République Démocratique du Congo », dépose le Professeur Shabani à la soif de l’assistance.

À part sa position de cadre au PPRD et à l’OCC, l’on sait également de Serge Kadima Luabeya qu’il est diplômé du Collège des hautes études de stratégie et de défense (CHESD) et détenteur d’un master en administration des affaires internationales (IMBA) de l’Université de Chongqing et d’une licence en administration des affaires de l’Université Protestante au Congo (UPC).

Des professeurs, cet auditoire en a connu et plus particulièrement ceux du Front Commun pour le Congo (FCC) de l’ancien Chef de l’État et le tout premier en vie que compte désormais l’histoire du pays à savoir Joseph Kabila Kabange. Il y avait notamment les professeurs Aubin Minaku, Evariste Boshab, Henri Mova, pour n’en citer que ceux-là.

Hervé Pedro

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