Pour éviter le retard dans le processus électoral, la CENCO et l’ECC demandent à l’équipe Naanga de s’occuper des préparatifs techniques

La présidence de la plateforme de confessions religieuses représentée par l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) demande, au cours d’une conférence de presse animée ce jeudi 07 octobre 2021 au siège de l’organisation épiscopale catholique, à l’administration électorale en place de s’occuper de préparatifs techniques en vue de faciliter le travail à la nouvelle équipe.

La Conférence épiscopale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) estime que cette recommandation est faite pour non seulement éviter le retard dans le processus électoral mais aussi au nom du principe de la continuité des Institutions.

Le duo CENCO et ECC demande aux élus nationaux et sénateurs d’être attentifs et objectifs dans le traitement des dossiers des candidats à la CENI en vérifiant particulièrement à la conformité aux articles 10 et 12 de la Loi portant organisation et fonctionnement de la CENI.

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Tout en regrettant que l’audience sollicitée auprès du Chef de l’État pour lui partagé leurs préoccupations et lui donner la primeur de certains preuves délicats sur les griefs qui pèsent sur le candidat qui pose problème (Denis Kadima ndlr) ne lui a pas été accordée, le Présidium invite Félix Tshisekedi à jouer son rôle de garant du bon fonctionnement des Institutions et de la cohésion nationale afin d’assurer à la Nation des élections crédibles, inclusives et apaisées en 2023.

Dans leur rapport, la CENCO de l’ECC précisent que leur engagement dans le processus électoral en cours n’a qu’un seul objectif : « contribuer à la consolidation de la démocratie par des élections libres, transparentes, inclusives et apaisées. Le bien-être du peuple congolais en dépend ».

Dans la foulée, elles restent disposées à accompagner la RDC pour gagner le Paris des bonnes élections en 2023 et utiliseront tous les moyens légaux, civiques, démocratiques et pastoraux à leurs dispositions pour atteindre cet objectif.

Dominique Malala

2 comments
  1. Si Jésus Christ revenait aujourd’hui, il aura difficile à se retrouver dans ces structures Cenco ou Ecc. Je me pose beaucoup de questions sur l’opportunité des confessions religieuses dans les affaires politiques. Le Christ ne s’était jamais mêlé à la politique de son époque. Si l’Abbé Shole est lui-même « éthique », pourquoi il ne devient pas évêque? Alors c’est qui est le porte malheur de la République. Taisez-vs alors.

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