Le Secrétaire Général ad intérim de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), par le biais de Odon Mulanda Kipembe, a appelé toutes affaires cessantes, toutes les provinces éducationnelles de la RDC d’envoyer des équipes de contrôle dans toutes les écoles afin de s’assurer de la présence physique de chaque enseignant dans son établissement d’affectation. Faisant suite d’un mouvement de grève observé dans certaines provinces éducationnelles.
Dans un message phonique daté du 6 octobre 2021 dont une copie est parvenue à POLITICO.CD, le Secrétaire Général intérimaire de l’EPST a instruit ces provinces éducationnelles d’établir le constat d’absence pour les enseignants absents au moment du contrôle et, en même temps, de procéder, illico presto, à leur désactivation dans le fichier paie ainsi qu’à leur remplacement par les nouvelles unités.
Ce message, en effet, est tombé juste après la convocation d’une réunion entre les coordonnateurs des écoles conventionnées catholiques et le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), Tony Mwaba qui est prévue pour le lundi 11 octobre prochain.
Les Juristes qui sont au cabinet et au Secrétariat général de l’EPST doivent faire comprendre aux autorités administratives du Ministère que les Enseignants des écoles publiques sont régis par la loi portant statut des agents de carrière des services publics de l’Etat. Cette loi prévoit le régime et la procédure disciplinaires en cas de faute disciplinaire. Si une absence non justifiée d’un Enseignant peut constituer une faute disciplinaire, il y a la procédure à suivre pour le sanctionner.
Une autorité, quelle qu’elle soit, ne peut pas se lever un bon matin et décider de désactiver un Enseignant absent de son lieu de service, c’est-à-dire bloquer son salaire et le remplacer par une nouvelle unité. C’est l’abus du pouvoir qui est une antivaleur et qui doit être dénoncée.