CENI : « Je ne suis pas le candidat d’un quelconque camp politique » ( Denis Kadima)

Denis Kadima, le profil soutenu par six confessions religieuses à la présidence de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), est sorti de silence pour éclairer l’opinion sur sa prétendue proximité avec le pouvoir que lui reproche les 2 autres membres de la Plateforme des confessions à savoir la CENCO et l’ECC.

Ce candidat présenté par l’église Kimbaguiste est persuadé que le duo CENCO et l’ECC a été induit en erreur dans les faits qui leur auraient été rapportés sur sa personne.

« Je ne suis pas le candidat d’un quelconque camp politique », a-t-il affirmé.

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Accusé par le SG de la CENCO, l’abbé Donatien Nshole qui évoque des « preuves palpables » qui accompagnent sa candidature dont « des menaces, des intimidations et tentatives de corruption avec 100 000 USD à l’hôtel Béatrice ou une jeep », Dénis Kadima met au défi l’abbé Donatien Nshole de prouver ce qu’il affirme.

Denis Kadima estime que la CENCO ferait bien de produire des preuves circonstanciées et les noms des corrupteurs et corrompus, pour faire éclater la vérité.

« Il est inacceptable de jeter des pierres à un citoyen et le condamner sans preuve, sur la seule base d’allégations d’actes prétendument, car non prouvés, posés par des tierces personnes… », a-t-il martelé.

L’Église catholique dit ne pas s’opposer à la technicité du candidat Kadima. Élaborant des critères de sélection du remplaçant de Corneille Naanga, l’abbé Nshole a expliqué qu’ils avaient en plus de critères techniques, établi aussi des critères d’éthique. Aux regard de « preuves palpables » étayées, la CENCO évoque « un minimum d’éthique dont les religieux doivent tenir compte ». Sur base de ces éléments, l’Église Catholique et l’Église protestante disent « tout le monde sauf Kadima ».

De l’autre côté, les 6 autres confessions religieuses pro Kadima expliquent tout le contraire. A les en croire, Denis Kadima a été au départ le choix de l’ensemble des membres de la Plateforme des confessions religieuses, mais sur base d’une haine ethnique, le duo Cenco-ECC a décidé de jetter «l’opprobre » sur Kadima.

Ainsi, elles campent sur leur position « Denis Kadima ou Rien ». Le désaccord.

Carmel NDEO

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