L’organisation des élections en 2023, parmi les priorités de l’avant-projet de Loi de finances 2022

À quelques 27 mois de la date butoir de décembre 2023, conformément à la constitution, pour des nouveaux scrutins à tous les niveaux, le Gouvernement congolais inscrit la tenue de ces élections parmi ses priorités. Lors de son exposé à la 19ème réunion du conseil des ministres, présidée le vendredi 10 septembre par Félix Tshisekedi, le Ministre d’État, Ministre du budget a noté que l’avant-projet de Loi de finances de l’exercice 2022 accorde une priorité aux secteurs liés à la sécurité, aux secteurs sociaux principalement la santé et l’éducation, aux secteurs porteurs de croissance, notamment l’agriculture, le développement rural, l’industrie et les infrastructures, au recensement et à l’identification de la population ainsi qu’à l’organisation des opérations électorales.

Plus spécifiquement, selon le compte rendu de cette réunion hebdomadaire du Gouvernement, Aimé Boji a mis en exergue les politiques publiques prioritaires ci-après dans le domaine politique et sécuritaire : la pacification de la partie Est du pays, le recrutement au sein de l’Armée, la mise à la retraite des éléments fin carrière et la couverture des frais d’assurance ; Le recrutement dans la Police Nationale Congolaise et la mise à la retraite des éléments fin
carrière ; L’identification de la population par l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) et le recensement général de la population par l’Institut National de Statistique (INS) ; La préparation des opérations électorales par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) pour le cycle électoral de 2023.

Dans le cadre des échanges autour de deux projets de lois, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a formulé les recommandations suivantes : Relever le niveau des recettes de l’Etat et améliorer leur prévisibilité ; Maitriser les effectifs des agents de l’Etat et de la masse salariale.

Publicité

Il a insisté sur le renforcement de l’orthodoxie budgétaire en adoptant quelques mesures notamment : La réduction du train de vie des Institutions notamment par la revue des montants alloués aux Institutions et Ministères au titre de fonctionnement mensuel en les alignant aux crédits budgétaires votés ; La rationalisation de la gestion des investissements publics.

Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a conclu son propos en rappelant que pour la première fois, un projet de loi rectificatif à la hausse sera présenté au Parlement. Ceci dénote de la détermination du Président de la République, qui a impulsé une volonté politique et des mesures permettant d’accroitre les recettes publiques et ainsi améliorer
la taille de notre budget. Après débats et délibérations, ces deux projets de loi ont été adoptés

Le projet de Loi de finances Rectificative de l’exercice 2021 contient un budget
présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 16.621,6 milliards de FC dégageant un taux d’accroissement de 13,7% par rapport au budget initial chiffré à 14.620,5 milliards de FC.

En ce qui concerne l’avant-projet de la Loi de finances pour l’exercice 2022, il contient un budget présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 20.682,6 milliards de FC, soit un taux d’accroissement de 41,5% par rapport au Budget de l’exercice 2021 chiffré à 14.620,5 milliards de FC.

Stéphie MUKINZI

Recevez l'actualité directement dans votre email

En appuyant sur le bouton S'abonner, vous confirmez que vous avez lu et accepté notre Politique de confidentialité et notre Conditions d'utilisation
Publicité

En savoir plus sur Politico.cd

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading