Décès du Cardinal Monsengwo : « Il était de tous les combats de ces dernières décennies. La République perd l’une de ses boussoles » (Patrick Muyaya)

Les réactions fusent de partout après l’annonce du décès ce dimanche 10 juillet à Paris, en France, de l’archevêque émérite de Kinshasa, le Cardinal Laurent Monsengwo. Quelques membres du Gouvernement ont déjà réagi à cette triste nouvelle.

Pour le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, la République Démocratique du Congo vient de perdre l’une de ses boussoles, un digne fils.

« Il était de tous les combats de ces dernières décennies, il a marqué de son empreinte notre histoire,celle de l’Afrique et du monde. La République perd une de ses boussoles, un digne fils. Toutes nos condoléances à sa famille biologique et à l’église catholique », a t’il écrit via son compte twitter.

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De son côté, la VPM en charge de l’Environnement, Eve Bazaiba, le décès du Cardinal Monsengwo est une immense perte pour la RDC. Elle garde de lui les témoignages d’un scientifique de haute facture, un prélat dévoué, un défenseur acharné des intérêts de l’Eglise et du peuple Congolais.

« Le cardinal Laurent Monsengwo était une bibliothèque socio-politique, un scientifique de haute facture,un prélat dévoué, un défenseur acharné des intérêts de l’Eglise et du peuple Congolais », a écrit la VMP en charge de l’Environnement.

L’ archevêque émérite de Kinshasa, le Cardinal Laurent Monsengwo avait été évacué lundi dernier à Paris dans un état critique. Le prélat de 81ans a longtemps joué un rôle politique de premier plan dans son pays, la RDC où il fut Président de l’Assemblée nationale.

L’opinion se souvient de sa fameuse déclaration en marge de la marche pacifique du 31 décembre 2017 initiée par le Comité laïc de coordination (CLC)  contre le troisième mandat du président de l’époque Joseph Kabila. Sans langue de bois, le Cardinal Monsengwo avait qualifié tous ces politiciens des « Médiocres ».

« Il est temps que la vérité l’emporte sur les mensonges systémiques. Que les médiocres dégagent et que reigne la paix, la Justice en RD Congo. Comment ferons-nous confiance à des dirigeants incapables de proteger la population ? De garantir la paix, la justice, l’amour du peuple ? Comment ferons-nous confiance à des dirigeants qui bafouent la liberté religieuse du peuple ? », disait-il.

Carmel NDEO

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