Santé : les médecins en grève de 6 jours dès ce lundi 12 juillet

Les Syndicats des médecins de la République Démocratique du Congo décrètent un mouvement de grève de 6 jours dès ce lundi 12 juillet à partir de 7h30 jusqu’au samedi 17 juillet 2021 sur l’ensemble du territoire national.

Dans leur communiqué conjoint dont une copie est parvenue à POLITICO.CD ce vendredi 9 juillet, le SYMECO, le SYLIMED et le SYNAMED ont donné aux professionnels de blouse blanche les modalités pratiques de leur grève pour n’assurer que le service minimum.

Parmi ces modalités, il y a notamment la sortie précoce des malades hospitalisés, la gestion accélérée des malades en post opératoire, l’annulation des actes électifs programmés, la suspension des consultations externes, et la prise en charge des urgences extrêmes uniquement.

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A les en croire, pendant le service minimum les médecins œuvrant dans les centres de traitement de riposte contre la COVID-19 doivent se conformer aux modalités de la grève. Les banques du sang restent opérationnelles et les médecins de la Présidence et des cabinets politiques doivent eux-mêmes aussi se conformer à ces modalités.

Dans la foulée, ils indiquent que la prochaine évaluation de ce mouvement de grève se fera le vendredi 16 juillet 2021.

Les médecins congolais dénoncent, cependant, la détérioration des conditions de travail dans les institutions sanitaires publiques à la proportion de l’état de délabrement de leurs infrastructures ; la désignation des mandataires des institutions sanitaires publiques basée sur le clientélisme et non sur des contrats de performance, occasionnant ainsi la mégestion des hôpitaux et autres services sanitaires publics de l’État; la spoliation, sur base de faux documents, des terrains destinés à l’extension des institutions sanitaires publiques, à l’instar du terrain de l’Hôpital général de Référence de Kintambo, du centre de Référence VIJANA et du Programme National Multisectoriel de Lutte contre le SIDA pour ne citer que ceux-là.

Par ailleurs, ils revendiquent la prime de risque professionnel des médecins des services publics de l’État, la prime de la fonction soignante, les soins de santé des médecins des services publics de l’État, bref, l’amélioration de leurs conditions de vie de travail.

« Le gouvernement a fait un petit pas. Le conseil des ministres de ce jour a confirmé qu’il y aura incessamment promotion et nomination aux grades. C’est l’une des revendications mais visiblement les médecins ne semblent pas satisfait parce que les questions pécuniaires n’ont pas été abordées », a fait savoir à POLITICO.CD le Docteur Taddy Divita, Secrétaire Exécutif Provincial du SYMECO.

Christian Okende

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