Bukanga Lonzo: Augustin Matata porte plainte contre Jules Alingete et trois inspecteurs de l’IGF

Comme promis, l’ancien Premier ministre Augustin Matata a porté plainte contre le Chef de l’Inspection générale des finances (IGF), à la base du rapport qui a poussé les autorités judiciaires à ouvrir un dossier contre lui.

Cette plainte portée par l’avocat de Matata, Me Safari Mulume, est dressée Jules Alingete, inspecteur général l’IGF, ainsi qu’à trois inspecteur de ce service de la présidence congolaise, rédacteurs du rapport incriminant l’ancien Premier ministre.

Dans un rapport accablant publié exclusivement par POLITICO.CD, l’Inspection Générale des Finances (IGF) relève plusieurs griefs à charge du Sénateur et ancien Premier Ministre Augustin Matata Ponyo dans la débâcle du Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo. Au terme de ce rapport, Augustin Matata est désigné comme “l’auteur intellectuel de la débâcle de ce parc”. Et cela à travers la conception, la planification et les engagements pour paiement de plus de 83% de fonds décaissés directement au profit des comptes du partenaire sud-africain et de ses filiales logés en Afrique du Sud, ainsi qu’au profit de la société MIC Industries.

Publicité

Matata Ponyo accuse l’IGF d’avoir un dossier truffé de mensonges. Il soutient que si la vérité a été respectée, la demande de levée de ses immunités ne devrait pas être introduite.« En réalité, si la vérité était respectée, on n’allait même pas demander la levée des immunités. Parce que le dossier de l’IGF sur lequel est basé l’initiative de cette action judiciaire est un dossier truffé des mensonges », a lancé l’ancien Premier ministre avant de conclure : « j’ai foi en la justice. Et dans tous les cas, je n’ai peur de rien quelle que soit l’issue du processus ».

L’Inspection générale des Finances (IGF), par son Chef Jules Alingete, s’est indigné de cette déclaration de l’ancien Premier Ministre “Nous conseillons aux présumés detourneurs, pointés du doigt, de garder leur calme. Il y a, au moins, 4 ou 5 personnes qui sont citées dans cette affaire. Mais il y a qu’une qui s’agite avec des conférences de presse, des mobilisations des jeunes, des organisations tribales par-ci, par-là”, déclare Jules Alingete, Inspecteur général (IGF).

Recevez l'actualité directement dans votre email

En appuyant sur le bouton S'abonner, vous confirmez que vous avez lu et accepté notre Politique de confidentialité et notre Conditions d'utilisation
Publicité

En savoir plus sur Politico.cd

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading