Tanganyika : Entre envol et recul

Depuis quelques jours, le vent de l’Union sacrée souffle de nouveau dans le pays, après avoir renversé des forteresses à kinshasa ( Bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat, Gouvernement central, FCC…).

Il sévit, désormais, dans le Tanganyika, province chère à Laurent Désiré Kabila, où les broyeurs ont atterri en pompe avec comme objectif, Renverser, avec ou sans casses, le Gouverneur Zoé Kabila, nonobstant les bases solides du développement qu’il pose dans cette province encore fragile.

Il est vrai et indéniable que la messe est dite. Mais que reproche-t-on exactement à ce jeune Gouverneur dont les méthodes de travail n’ont rien de commun à tout ce à quoi les congolais sont habitués ?

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Exactement 2 choses :

  1. Le fait pour lui d’être le frère du Président Honoraire et Sénateur à vie Joseph Kabila Kabange.
  2. La rupture avec les vieilles habitudes ( corruption, gabegie, détournement, abus des biens sociaux…) et dynamique progressiste qu’il imprime dans le management de sa juridiction.

Pour accomplir leur sale besogne, le prétexte est vite trouvé: refus d’appartenir à l’Union sacrée de la nation, initiative attribuée au Président de la République Démocratique du Congo.

En suivant de près la situation, il se révèle que Zoé Kabila est le seul Gouverneur capable de Résister à toutes les pesanteurs des camps politiques, FCC ou CACH. L’homme met toujours au centre de ses décisions mûrement réfléchies, l’intérêt du Peuple. Cette attitude est comprise par les politiciens prédateurs, du Tanganyika et d’ailleurs, comme une arrogance, un mépris à l’endroit de ceux pour qui la misère de la population ne dit absolument rien. Quand on leur montre la lune (les réalisations de Zoé Kabila en deux ans seulement de gestion), ils préfèrent voir le doigt et ignorer éperdument tous les sacrifices laborieux consentis par ce jeune gestionnaire qui a sensiblement réduit le train de vie de son Gouvernement provincial pour concentrer le gros des recettes générées par la province à la paix, la sécurité, les infrastructures, le rétablissement de l’autorité de l’État…

Réussir en silence où les hableurs ont échoué avec fracas, voilà qui lui attire toute la colère des ennemis de la province qui ont, tous, trouvé refuge à l’Union sacrée de la nation.

Le danger du recul est donc bien là. Par sa réputation d’Homme impalpable face aux ANTIVALEURS, Zoé Kabila constitue encore un épouvantail contre les forces négatives dont l’activisme a sensiblement baissé sur l’ensemble de la province du Tanganyika, surtout en territoires de Nyunzue et Kalemie. La cohabitation Twa-Bantous est redevenue relativement pacifique, avec comme conséquences immédiates, la relance agricole et la normalisation des activités commerciales entre les territoires du Tanganyika. Zoé Kabila est aussi une espèce de consolation pour certains radicaux kabilistes dont l’échec à la présidentielle de 2018 a été une pilule très amère à avaler sur l’ensemble de l’espace katangais. L’évincer pour des raisons fondamentalement politiciennes risque de provoquer une instabilité généralisée dans l’espace katangais où la fragilité des institutions provinciales et la méfiance entre communautés est de plus en plus perceptibles.

Aux uns et autres de jouer à la sagesse pour le bien des populations !

5 comments
  1. Personnellement, je trouve que Zoé Kabila fût le premier gouverneur en développement, il est sans concurrent. Peu importe son appartenance politique,… je le soutien toujours en quatre vingt dix neuf pourcent.
    Que ces imbéciles ennemis du développement, dégagent !

  2. Il attendait quoi pendant 18 ans? N à t il pas tiré à bout portant sur un Congolais en pleine ville de Kinshasa? 1% des milliards qu ils ont volés peut construire tout le Katanga. Trop tard.

  3. Il n’est jamais tard, si pendant 18 ans son régime (celui de son frère) n’avait rien fait alors il se rachète déjà mieux.
    Que l’USN ne soit pas un motif pour arrêter l’élan de la modernisation de cette province.

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