Insécurité en Ituri: le VPM Gilbert Kankonde et une mission mixte Gouvernement-Assemblée nationale à Bunia vendredi

Le vice-Premier ministre et ministre national en charge de l’Intérieur et Sécurité, Gilbert Kankonde, est annoncé pour vendredi 11 septembre 2020, avec une forte délégation du gouvernement central et de l’Assemblée nationale, à Bunia, chef-lieu de l’Ituri, apprend POLITICO.CD de la mairie de Bunia.

Dans un communiqué, la mairie appelle la population à un accueil délirant.

La délégation venue de Kinshasa va séjourner en Ituri pour s’imprégner des réalités liées à la recrudescence de l’insécurité dans cette province et discuter sur les solutions idoines.

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Dans la foulée, le gouverneur de l’Ituri, Jean Bamanisa Saidi, sera dans cette délégation, après un long séjour de travail dans la capitale congolaise.

« Le VPM INTERSEC, le Ministre de la défense et ++ autres personnalités du pays attendus ce vendredi à Bunia. Ils seront accompagnés du Gouv @JeanBamanisa après un long séjour à Kinshasa à la recherche des solutions aux problèmes qui rongent la province de l’Ituri dont l’insécurité », a-t-on lu sur la page Twitter de Joachim Pituwa, l’un des communicateurs du gouvernorat de l’Ituri.

D’après Juvenal Munubo Mubi, député national qui fait partie de la délégation mandatée par l’Assemblée nationale, cette mission consiste à « constater la situation sur terrain, écouter, échanger avec la population et la réconforter ».
Elle va aussi chercher à « comprendre les causes réelles, proposer des pistes de solutions et faire le suivi. »

En Ituri, 58 personnes ont été tuées dans deux massacres perpétrés mardi 8 et jeudi 10 septembre 2020, rapporte l’AFP.

Le ministre provincial de l’Intérieur accuse le groupe armé d’origine ougandaise des Forces démocratiques alliées (ADF) d’être à l’origine de ces massacres qui ont eu lieu dans la localité de Tshabi.

Ces attaques armées sont intervenues au lendemain d’une irruption des miliciens de la CODECO (Coopérative pour le développement du Congo) en plein centre-ville de Bunia.
Ceux-ci, environ une centaine d’hommes portant des banderoles blanches et des armes à feu, sont venus réclamer la libération de leurs semblables, détenus à la prison centrale de Bunia.

Serge SINDANI / POLITICO.CD

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