RDC: Kilangalanga Monguba, conservateur des Titres immobiliers, éclaboussé dans un scandale autour de Jammal Samih

Après la suspension de Kilangalanga Monguba, Conservateur des Titres immobiliers de Mont-Ngafula par le Secrétaire Général des Affaires foncières, d’autres affaires surgissent qui confirment le penchant maffieux de celui qu’on a surnommé l’Empereur par ses collègues.

C’est le cas de cette affaire sulfureuse recueillie d’une source proche de la Haute Hiérarchie de la Banque Commerciale du Congo qui met en cause l’ex Conservateur des Titres immobiliers de la Circonscription Foncière de Ngaliema pour refus caractérisé de porter, depuis plus d’une année, l’inscription hypothécaire dûment sollicitée en mai 2019 sur le Certificat d’Enregistrement Vol ANG.22 Folio 46 établi en faveur du Patron de la société SAMIBO Congo sarl, JAMAL SAMIH, portant en garantie le remboursement d’un crédit de 8.500.000.000 de francs congolais (8 milliards, 5 cents millions de francs congolais) accordé par la Banque Commerciale du Congo-BCDC. Cf. infra courrier de la BCDC.

C’est une affaire que la Banque Commerciale du Congo-BCDC- aurait voulu garder secrète, sinon taire, si les archives de la Conservation actuelle étaient en mesure de lui donner la moindre réponse. Après plusieurs correspondances, la banque s’est résignée à constater que même les certificats de ladite parcelle sont introuvables dans les archives de la Circonscription Foncière de Ngaliema ; de même que les originaux d’enregistrement et du contrat d’hypothèque !

La conservation actuelle se trouve donc dans l’impossibilité d’inscrire cette hypothèque à cause des originaux manquants dudit certificat et du contrat d’hypothèque ; alors même que cette parcelle fait l’objet des procédures judiciaires en cours. Cf. courrier de la Conservation de Ngaliema.

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Cette opération hypothécaire compromet les chances de la banque de recouvrer les sommes d’argent importantes engagées. A cause du refus de sieur KILANGALANGA de faire droit à la requérante, ladite concession supposée sous hypothèque a continué d’être morcelée en plusieurs parcelles qui ont été revendues à des particuliers sous l’œil complice de la Conservation. L’arnaque est donc double : d’une part on détourne les redevances dues à l’Etat et d’autre part, on revend la propriété en petits morceaux !

Contrairement à la plupart des fraudes perpétrées dans le cadres des opérations hypothécaires qui relèvent de la minoration des valeurs, nous sommes ici dans le cas typique d’un braquage : on ne minore pas les valeurs, on prend tout et on extirpe les titres !

Cette nouvelle affaire scabreuse vient conforter le dossier de suspension de monsieur Kilangalanga qui contient des preuves matérielles tangibles du banditisme foncier élevé en mode de gestion par l’ex homme fort de la circonscription foncière de Ngaliema ! De même, elle décrédibilise cette ligne de défense obscurantiste soutenue par l’intéressé qui tente maladroitement d’établir un lien entre son sort actuel et son intervention à titre de renseignant lors de la première phase du procès des 100 jours !

Minorisation des recettes, superposition des titres, dissimulation et détention illégale des dossiers, les charges documentées dans le rapport d’enquête du secrétariat général sont probantes. Pour preuve, l’incriminé qui disposait de 20 jours pour apporter ses moyens de défense n’a pas trouvé le moindre argument à faire valoir !

Incapable de justifier les nombreux cadavres laissés dans les tiroirs de la circonscription foncière de Ngaliema, Kilangalanga le loup tente désespérément de se faire passer pour un agneau qu’on voudrait immoler sur l’autel du procès des 100 jours, mais ses agitations sont vaines ; il devra répondre de ses turpitudes.

En cette période post Covid 19 où la maximisation de recettes est le crédo du gouvernement, personne ne peut logiquement endosser la responsabilité de laisser passer pareille forfaiture ! L’Etat a besoin des moyens, et ceux qui l’en privent méritent des sanctions exemplaires. Kilangalanga Monguba est l’un des fossoyeurs de l’action du gouvernement et sa suspension ne peut souffrir d’aucune contestation. L’Empereur aura beau jacasser, ses mensonges ne feront que l’enfoncer davantage, et la vérité finira par triompher. Ses frasques et ses coups de force qui lui ont valu ce surnom évocateur sont la cause de sa chute. Descendu de son piédestal, il devra à présent affronter la rigueur de la loi. Lex dura, sed lex !

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