Loi Minaku et Sakata : Félix Tshisekedi dit comprendre cette colère qui traduit son attachement à un véritable Etat de droit

La Présidence de la République a réagi face aux manifestations observées, ce mercredi 24 juin, contre les propositions de lois Minaku et Sakata.

« Il s’est observé ce mercredi 24 juin 2020 dans certaines villes de la RDC dont la ville de Kinshasa, des manifestations populaires contre les 3 propositions de lois sur le système judiciaire congolais telles qu’initiées au niveau de l’Assemblée Nationale., » lit-on dans un message du Cabinet du Président de la République, Prof. Dr. Désiré-Cashmir Kolongele Eberande
Directeur de Cabinet A.I.

Pour le Directeur de cabinet ai, « Son Excellence, Monsieur le Président de la République comprend cette colère du peuple, laquelle traduit l’attachement de ce dernier à un véritable Etat de droit. »

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Toutefois, il demande aux forces de l’ordre de prendre toutes les dispositions pour prévenir et contenir en cette période d’état d’urgence, ce genre de manifestations.

En même temps, le Chef de l’État rappelle à la classe politique Congolaise de toute tendance, sa responsabilité de ne pouvoir entreprendre, surtout pendant cette période d’état d’urgence, que des initiatives tendant à privilégier, en toute chose l’intérêt de la nation ainsi que la paix sociale et de s’abstenir de celles tendant à diviser le peuple ou à porter atteinte aux principes d’organisation et du fonctionnement de telles ou telles institutions de la République.

Enfin, tout en respectant le droit constitutionnel de manifester, le Chef de l’Etat condamne avec véhémence les violences et attaques perpétrées ce jour contre les personnes et leurs biens.

« Il en appelle ainsi au calme et au respect de la loi par tous., » ainsi conclut-il ce message.

Thierry Mfundu

7 comments
  1. Monsieur Emmanuel Ramazani,
    Voici ce qu’a dit une fois le dictateur Mobutu à la tribune des Nations-Unies, ‘’un fruit ne tombe que quand il est mur, mais devant l’ouragan et la tempête, mur ou pas mur il tombe quand-même’’. L’heure a sonné son glas. Le peuple congolais ne veut plus de la présence du PPRD sur son territoire. Le PPRD est non seulement l’ennemi du peuple congolais mais aussi de l’Occident. Si tu étais intellectuel, tu comprendrais facilement que l’existence du PPRD est tributaire de l’alliance que Joseph Kabila a conclu avec l’UPDPS. La cession du pouvoir Par Joseph à Felix Tshisekedi n’était pas veine. Elle n’était qu’une façon pour Joseph Kabila de se couvrir des maux qu’il a infligés au peuple congolais. Si le PPRD ne tolère pas la présence de Felix Tshisekedi à la présidence de la RDC, sachez que celui-ci dispose de biens des moyens pour fléchir les Kabilistes que ce soit sur le plan national ou international. J’ai l’impression que le PPRD doute encore de l’omnipotence de Felix Tshisekedi. Je vous rappelle qu’il jouit d’un appui sans précèdent partout en RDC. Il est capable d’ordonner l’arrestation immédiate de tous les Kabilistes qui ont commis des meurtres, à commencer par Joseph Kabila qu’aucun pays au monde ne peut accorder l’asile, y compris le Rwanda, sa patrie. Quelle que soit votre manière d’agir, le PPRD est perdant. En voulant ridiculiser Felix Tshisekedi, vous perdrez tout le pouvoir. Pour Rappel, quand Mobutu et Etienne Tshisekedi se disputait le pouvoir. Laurent-Désiré Kabila en profita pour devenir president de la RDC. Autrement dit, vos querelles inutiles se solderont par la victoire de LAMUKA. Jeanine Mabunda Lioko, la boite de pandore et Alexis Thambwe Mwamba, une autre force du mal précipiteront bientôt le PPRD à sa décadence comme le fit les Ngbandi au régime du feu Mobutu. Si les Français ont renversé le roi Louis XIV, si les Américains ont chassé les colons britanniques de treize colonies d’Amérique, les Congolais ont prouvé à travers les manifestations récentes qu’ils disposent des atouts pour accroupir la majorité Kabiliste montée de toute pièce au sein du Parlement congolais.

  2. Joseph Kabila vivra le pire de sa vie dans un future proche, pourquoi ?
    ‘’Qui tue par l’épée mourra par l’épée’’ se veut un principe naturel qui sous-tend la nature humaine. L’histoire en illustre à merveille l’efficacité à travers le comportement sadique de Saul. Cet assaillant, à moitié juif et romain, s’était une fois adonné à la persécution des disciples de Jésus-Christ. Fort heureusement, il finit par se convertir au Christianisme dont il contribua largement à l’expansion. Nonobstant son apport positif, le ciel n’a jamais épargné l’apôtre Paul de ses maux. En effet, il a subit le même sort que les victimes de ses actes odieux, matérialisant ainsi l’adage romain, ‘’Dura Lex Sed Dura’’, la loi est dure cependant elle démure loi.
    La réplicabilité de cette vérité d’évidence résonne dans l’histoire politique de la RDC. D’aucuns se souviendraient que les complices dans l’assassinat de Patrice Emery Lumumba se sont exposés à tour de rôle au même châtiment. Moise Tshombe, l’homme fort du Katanga est mort en détention en Algérie de suite d’une crise cardiaque alors qu’il était arrêté par l’administration Boumediene qui le soupçonnait d’avoir joué un rôle capitale dans le meurtre de l’ancien premier ministre de la RDC. Quant à Joseph Kasavubu, c’est dans son village à Boma qu’il a rendu l’âme dans des conditions sinistres après le renversement de son régime par Joseph Mobutu. Apres trois décennies de règne, ce dernier fut abandonné dans les poubelles de l’histoire et alla finir ses jours au royaume du Maroc suite à la décadence de son régime en 1997. Laurent-Désiré Kabila qui, en toute témérité, renversa Joseph Mobutu avec l’aide de l’armée rwandaise qui causa la mort de presque douze millions des Congolais se tira d’affaire en payant une lourde tribu, notamment son assassinat par les mêmes personnes qu’il avait parrainées. C’est autant dire que le monde n’est que le propre de Dieu qui en détient les rennes. Toute prétention humaine d’en assumer le contrôle est absurde. C’est dans cette monstruosité que s’insurge l’aventure du jeune politicien Joseph Kabila. Si celui-ci a fini par se rendre sage au crépuscule de son règne en cédant pacifiquement le pouvoir à Felix Tshisekedi, jadis son ennemi farouche, dans des conditions nébuleuses, son passé reste à désirer.
    En voulant emboiter le pas à ses prédécesseurs, principalement, Joseph Mobutu et Paul Kagame qui ont abattu à bout portant les innocents congolais sans toutefois avoir des comptes à rendre, Joseph Kabila s’est fourré le doigt dans la prunelle de son œil. En fait, l’imitation d’un agresseur loin de raffermir l’imitateur l’affaiblit bien au contraire. C’est dans cette perspective que Joseph Kabila, une fois l’enfant chéri des Occidentaux, s’est trouvé reléguer à l’arrière-plan par les mêmes impérialistes qui l’ont propulsé au pouvoir. Auteur de plusieurs assassinats en RDC et catalyseurs des viols dans ce pays connu comme la capitale mondiale des viols, Joseph Kabila s’est enrichi sur le dos du pauvre congolais en pillant les deniers publics.
    Si le monde peut excuser Joseph Kabila pour avoir abattu des millions des congolais a l’instar de ses devanciers, les Américains et les Européens digèrent mal la mort de Michael Sharp et celle de la suédoise, Zaida Catalana, deux travailleurs humanitaires dont la complicité de Joseph Kabila a mené à la tuerie. Réitérant les propos du Secrétaire général de l’ONU, Antoine Gouteress, ‘’ Je remets le dossier Michael et Zaida Catalana entre les mains des Etats-Unis d’Amérique pour qu’ils en soldent le compte avec Kinshasa’’. En toute sincérité, Joseph Kabila se trouve entre l’enclume de la misère et le marteau de la mort. En pleine chute libre, la Cour Pénale Internationale l’attire vers son centre. La grande question que le monde se pose est celle savoir la manière dont il va s’opposer à cette pesanteur.

  3. Voilà le plus grand sage que son père, le haut sommet lorsqu’il parle de sa décision, qui es son anniversaire pour arrêter un très bon de part de la R. D. C, le pouvoir ne troque jamain avec un Malin..

  4. La Révolution, un rite de passage pour l’affranchissement de la RDC
    La mort n’est toujours pas une perte surtout quand elle s’insurge dans le cadre de la sauvegarde des valeurs nobles de sa propre patrie. Quand elle vous surprend dans ce sens, tendez-lui vaillamment la main. Le paysage politique congolais est peint de personnage dont le sacrifice se mire à travers le culte de la nation congolaise. Patrice Emery Lumumba, Etienne Tshisekedi, Laurent-Désiré Kabila et Floribert Chebeya, pour ne citer que quelques-uns, figurent parmi tant d’autres dont les noms sont engravés en lettres d’or dans les annales de l’histoire. S’ils ont succombé en défendant l’image de la RDC, leur charisme se veut une source d’inspiration pour la jeunesse montante. Exister tout en ne vivant pas est devenu le propre du Congolais. Etabli sur un large territoire aux ressources innombrables, le Congolais traine dans une indigence inimaginable. Cette paupérisation n’a d’autres sources que l’aliénation mentale dont les marques se reflètent dans le quotidien de ce peuple. S’étant relégué au second plan, le Congolais ne vaut que ce que les autres veulent qu’il soit. Pourtant, Jésus-Christ en qui les Congolais ont credo n’a jamais hésité un instant pour répudier seul les barbares du Temple de Dieu, la maison de son père. Cette métaphore n’est qu’une façon de démontrer que la liberté s’arrache pour ensuite se faire respecter. Si les Français sont une grande démocratie aujourd’hui, n’est-ce pas grâce au sang que leurs ancêtres ont versé pour mettre à terme, la dictature du roi Louis XIV. George Washington emboita le pas aux Français pour libérer les treize colonies d’Amériques du joug britannique. Les Congolais ne manquent de moyens pour s’adonner à une telle entreprise. Leur oisiveté réside au niveau de la conscience. Colonisé jusqu’à la moelle épinière, les Congolais s’illusionnent en pensant qu’une puissance surnaturelle viendra du ciel pour les délivrer du calvaire dont ils sont l’objet. S’attendre à ce qu’un occupant du type de Joseph Kabila organise une élection libre et démocratique constitue une chimère à éviter. Il n’est pas encore trop tard, et il ne sera jamais trop tard tant que les Congolais sont encore vivants. Les Congolais peuvent récupérer de milliers d’années perdues en améliorant le présent. Pour y parvenir, l’insurrection populaire, sous toutes ses formes, demeure une panacée pour libérer ce géant d’Afrique de son actuel étranglement.

  5. Malonda Ronsard, une tomate pourrie aux potentiels énormes
    La conception selon laquelle tout ce qui est putréfait est d’une utilité légère s’avère primitive. D’aucuns se rappelleraient que les agriculteurs se servent souvent des graines des fruits pourris qu’ils plantent pour rebondir leurs productions agricoles. Sur le plan spirituel, la sainte Bible nous apprend que Jésus-Christ avait douze apôtres, parmi lesquels un disciple du diable, Judas Iscariote. Nonobstant les manœuvres diaboliques occasionnés par ce dernier, Jésus-Christ accomplit triomphalement sa mission. Cette anaphore se veut une invitation à l’ensemble du peuple congolais et plus particulièrement à l’opposition LAMUKA dont les membres sont gangrenés par l’esprit de vengeance à une introspection. Les Mobutismes gardent encore frais dans leur mémoire la chute catastrophique du grand Seseko qu’ils veulent venger à tout prix. Les Katumbistes pensent que les tournants infligés à leur leader par Joseph Kabila et les siens sont trop cruels pour être oubliés. Il est vrai que tout le monde estime que l’arrestation de joseph Kabila et ses dignitaires constitue un passage obligé pour la libération de la RDC des forces du mal. Cependant, la subtilité intellectuelle s’impose comme préalable pour la réussite d’une telle entreprise. Certes, Les Kabilistes ont tué à leur guise et pillé la RDC comme bon leur semble. Ils se sont tissé des liens avec biens d’autres forces nuisibles hors la RDC et sont bien préparés pour orchestrer des dommages incommensurables à la RDC une fois attaquée. Que faire devant une telle impasse ? La prudence est plus que jamais de rigueur. L’imposition de Malonda Ronsard à la tête de la CENI ne changera rien au sort des Kabilistes. Bien au contraire, elle facilite la traque de tous les criminels dont les instances internationales et nationales ont besoin. L’abbé Malumalu, un catholique de formation, a une fois chapeauté la CENI. Qu’a-t-il apporté de neuf ? Pour s’épargner de la méchanceté Kabilienne, il est sage que les Congolais apparaissent tout en n’étant pas. Telle est la politique qu’adoptent biens d’adeptes du FCC. Ils profitent seulement des avantages que leur offre ce parti et sont prêts à le renier comme le fit une fois Simon Pierre. Que le peuple congolais s’allie aux organisations internationales pour demander l’arrestation sans délai de tous ces imposteurs quand ils sont encore sur le territoire congolais. C’est dans ce sens que Malonda Ronsard pourrait jouer un rôle capital en donnant l’illusion aux membres du FCC qu’ils peuvent accéder frauduleusement à des postes de responsabilités politiques et se couvrir d’immunités afin de vivre paisiblement sur le territoire congolais. C’est certainement cette assurance qui servira de catalyseur pour les séquestrer en vue de bien des appréhender.

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